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En réponse aux tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza sur Israël ,hier, la force de l’air de Tsahal a attaqué quatre cibles terroristes dans la bande de Gaza dont deux unités de l’organisation terroriste du « Djihad islamique » à Rafah et à Khan Younis, et le siège du Front de libération et le Hamas populaire dans le nord de la bande de Gaza. 
 
Le Ministre de la Défense, Moshe Ya’alon a donné un avertissement sévère au Hamas pour sa responsabilité dans le bombardement. « Si il n y a pas de paix en Israël , la bande de Gaza devra en payer un prix très lourd, de sorte que tous ceux qui ont l’intention de nous attaquer le regretteront amèrement ».
 
L’Agence IAAS a indiqué que l’Égypte a demandé à Jérusalem de se comporter avec «retenue» dans la bande de Gaza suite aux tirs de roquettes. Toutefois, ni Israël, ni le Hamas ne sont intéressés par une escalade du conflit et la répétition de l’opération « Rocher Puissant». D’autant plus que les sources à Gaza et l’intelligence israélienne convergent vers une même opinion suite à l’explosion de la roquette près de Gan Yavne : le motif semble être le résultat de «différend» au sein du « Jihad islamique. » 
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Selon l’analyste militaire « Haaretz » Amos Harel, le conflit aurait surgi après que le chef de l’aile militaire du «djihad» a nommé un nouveau commandant dans le nord de Gaza. Les terroristes locaux s’y sont opposés et ont exprimé leur mécontentement par le lancement de roquettes sur Israël. Sans être au courant , le Hamas va essayer de freiner les terroristes du « Djihad islamique », a dit Harel. 
 
Selon les observateurs de l’Agence des affaires arabes et Walla,  Avi Issacar, les tirs de roquettes d’hier font suite à une querelle entre les milices terroristes. Le renversement du Hamas conduirait à une anarchie prolongée dans la région et la nécessité de sa pleine occupation. Israël ne veut pas d’ attaques individuelles comme hier, alors que le Hamas n’arrive pas à contrôler ses milices risquant de provoquer une guerre civile, et d’autre part, de sorte que le Hamas démontre à ses voisins que sans une solution globale au problème de Gaza , il y a un «statu quo».
Mais en conclusion, quelle différence pour les résidents israéliens, doit t-on prendre en compte les conflits internes au sein de ces organisations terroristes dans la Bande de Gaza ? Pourquoi Israël doit-il être le bouc émissaire de conflits qui ne se passent pas sur son territoire ? Est-ce que dans un tel cas, les ONG et les organisations pour les droits de l’homme comme Amnesty vont telles déplorer de telles attaques envers les civils israéliens, au lieu comme l’Égypte de nous conseiller de ne pas attaquer « de trop » la bande de Gaza suite aux tirs de roquettes ? Qui voudra bien se poser toutes ces questions ?

 

 

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