Une cache d’armes et des munitions de fabrication israélienne ont été confisquées hier (samedi) dans l’Ambassade d’Arabie saoudite à Sanaa, au Yémen, après que les rebelles Houthi chiites ont attaqué le lieu selon l’agence de nouvelles iranienne « Fars ».

D’autres sources parmi les rebelles ont dit à Reuters que 40 gardes ont été expulsés de l’ambassade saoudienne. Les armes étaient destinées aux forces fidèles au président déchu du Yémen, Abd-Rabbu Mansour Hadi. Les combattants chiites Houthi, soutenus par l’Iran ont pris possession de la capitale Sanaa en Septembre 2014, et finalement saisi le palais présidentiel en Janvier.

Hadi est par conséquent en exil en Arabie saoudite. Avec la découverte d’armes israéliennes,  FARS a également signalé que des documents ont été trouvés indiquant que les États-Unis envisagent de construire une base militaire en Arabie Saoudite afin de surveiller la Bab el-Mandeb, les détroits menant du golfe d’Aden à la mer Rouge.

Le nombre de morts dans la guerre civile en cours au Yémen a atteint 2000, un rapport de l’ONU du mois de Mai a annoncé que 115 enfants ont été comptés parmi les personnes tuées depuis Avril.

En outre, le rapport fait valoir qu’Israël aurait envoyé des officiers au quartier général à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, pour faciliter le processus de la guerre au Yémen, en Arabie Saoudite.
On ne sait pas encore la véracité de ces informations, mais il semble que l’Iran essaie de détourner l’attention vers ses sites nucléaires. En effet, aujourd’hui, le ministre adjoint des Affaires étrangères de l’Iran a dit qu’il ne permettra pas la supervision des installations nucléaires. Abbas Arktz’i, a précisé une fois de plus que l’Iran continue de refuser de permettre l’inspection de son programme nucléaire.

Arktz’i a souligné que son pays ne permettrait pas aux inspecteurs internationaux d’interroger ses scientifiques nucléaires, et non plus de leur permettre d’explorer librement les sites militaires sur son territoire. Les observations ont été faites avant la réunion entre le secrétaire d’État américain, John Kerry, avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à Genève, en Suisse.