L’euro fait mauvaise mine, ce matin dans les commerces de changes à Tel Aviv et dans tout le pays, il a atteint des niveaux historiquement bas. La monnaie européenne est tombée à 1,2%, et vendue pour 4,20 shekels. Sur les marchés mondiaux, l’euro contre le dollar a chuté de 1,4%. Les observateurs israéliens ont noté que les événements en Europe vont conduire à une sortie des investisseurs vers la zone dollar, et entraîner une forte augmentation de sa valeur dans un avenir proche.

La négociation sur les marchés européens et asiatiques montre que l’Euro a chuté de 4,7% à Tokyo, et 2,8% à Paris.

La baisse vient au milieu d’un certain nombre de prévisions pessimistes et de déclarations dramatiques d’éminents économistes et fonctionnaires supérieurs des institutions financières.

La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde a déclaré que le FMI ne sera plus en mesure de fournir une aide à la Grèce tandis qu’Athènes devrait revenir demain – mais, apparemment, ne reviendra pas – suite à la dette de 1,5 milliards d’euros. Jusqu’à la fin de Août, la Grèce doit payer 14,3 milliards qu’elle a reçu ces dernières années dans le cadre des réformes et des mesures d’austérité.

Le célèbre économiste Muhammad al-Erian, un ancien PDG de Pacific Investment Management (Pimco), a déclaré dans une interview à « Bloomberg » que le retrait de la Grèce de la zone euro est sûr à 85 %.

Les politiciens allemands disent que la sortie de la Grèce de la zone euro ne serait pas la fin du monde, et peut être même un avantage, selon Guenther Oettinger, commissaire européen chargé de l’économie numérique mais aussi une figure proéminente dans le parti de Merkel.

Il semble que les Européens veulent une fin rapide de la Grèce de la zone euro, selon Le Figaro, 84% des lecteurs de ce journal sont en faveur d’une sortie de la Grèce de la zone euro.