Venus d’origines très diverses, les Juifs africains se sont bien battus pour une reconnaissance pleine et entière de leur condition.
Ces Juifs africains sont attachés à Israël parce que c’est aussi leur pays et parce qu’ils ont compris que le défendre est un enjeu prioritaire en matière de droits de l’homme.
Ils ont tout de suite compris que, pour les sociétés européennes, l’action humanitaire doit être une vraie priorité et non un moyen de mettre du baume sur leur propre culpabilité.
Ils ont aussi compris qu’aucun peuple n’a de justice à espérer pour lui-même, tant que justice ne sera pas enfin rendue au peuple juif. Ainsi leurs espoirs pour l’Afrique et pour Israël convergent.
Les Juifs africains n’ont pas vécu dans une société qui pratique la réprobation sourde de ses victimes. Le jeu de la culpabilité n’y changera rien.
S’ils sont juifs, c’est leur foi et rien d’autre. Un choix pesé lourdement, un choix de leur foi. Et tant pis pour les Juifs laïques. La plupart des Juifs africains ont simplement envie d’être juifs et d’aimer Israël.
Cette façon si normale qu’ont les Juifs africains d’être juifs est devenue rare avec l’usure de la pression ambiante. A travers les juifs africains, on comprend qu’on peut être juif sans se surestimer, ni se haïr. Les juifs africains espèrent apporter une judéité positive qui fait du bien aux âmes meurtries.
Par Guershon Nduwa pour Alyaexpress-News