Les négociations avec la Chine sur l’importation de travailleurs de la construction se sont terminées par une impasse, et le Ministre des Finances Moshe Kahlon a donc décidé, dès la semaine prochaine d’augmenter le quota pour les travailleurs palestiniens de 8000 ouvriers, selon le correspondant de Ynet, Itamar Eyhner.

Selon le journaliste, suite aux négociations, les Chinois ont décidé que leurs ouvriers ne pourront pas travailler au sein de la «ligne verte», ni dans les territoires juifs en Judée et Samarie.

La partie chinoise pose une condition dans le contrat qui n’est pas acceptable pour Israël, car elle imposerait à notre État la reconnaissance des zones des établissements sous notre souveraineté nationale au peuple palestinien. Un conflit similaire a eu lieu en 2013, qui a longtemps empêché la signature d’un accord de coopération scientifique avec l’UE.

Alors que la construction dans le bâtiment est bien plus avantageuse avec des travailleurs chinois bon marché, Israël doit se tourner vers les Palestiniens, et Moshé Kahlon a donc proposé d’élargir le quota pour les ouvriers palestiniens. Le Ministre des Finances partage pleinement la situation des entreprises de construction qui ne peuvent baisser les prix des logements sans un afflux de main-d’œuvre moins chère.

Selon la Banque d’Israël, Israël emploie légalement environ 100.000 Palestiniens, dont au moins 50 000 travaillent au sein de la «ligne verte» sans autorisation. Les deux récents gouvernements de Benjamin Netanyahu ont augmenté en 6 ans le quota pour les visas de travail pour les Palestiniens qui a presque quintuplé.

La semaine dernière, « Globes » a rapporté que le nombre de Palestiniens travaillant en Israël est presque revenu à son niveau de l’avant-première « intifada ».