Le Roch Yechiva de Birkat Moshe a appelé à annuler la Gay Pride à Jérusalem, « Ce n’est pas une question de coercition religieuse. Elle ne concerne pas la relation aux personnes en tant qu’individus. C’est une question d’ordre public dans un territoire juif ».

Ajoutant :   » Ce qui s’est passé hier lors de la gay Pride par un fou de Dieu a fourni deux raisons supplémentaires qui montre que cet événement n’a pas sa place ici. Les mots « gay pride  » (littéralement fierté de gay) n’ont aucun sens : Quelle est la relation entre l’orientation sexuelle et la fierté ? Allons-nous encore pleurer sur la mort ou des drames d’autres Juifs au nom de Dieu ? 
 
 » Cette parade devrait cesser immédiatement. : Selon la loi juive, contrairement à l’acte de Pinhas (qui a tué un couple adultère), la tentative d’assassinat, et s’il aboutit à la mort de la victime, l’attaquant doit mériter aussi la mort (voir dans plusieurs passages dans le Sanhédrin).

Mais il n’y a vraiment pas de nouvelles raisons de pleurer. Lorsque les Juifs voulaient prier sur le Mont du Temple, la police a refusé en invoquant la cause pour violation à l’ordre public et les droits individuels, ce qui a été confirmé par les juges.

Selon eux, les fidèles juifs pourraient provoquer des troubles chez les Arabes, mais quand les gens se montrent comme hier dans un défilé de carnaval avec des signes importants de dégénérescence dans la ville sainte, la police ne s’en soucie pas, et les juges ne voient pas de troubles parmi les orthodoxes religieux et traditionnels qui sont la majorité des habitants de Jérusalem.

Il faut dire d’une voix claire: Jérusalem n’est pas Tel Aviv. Le nom de la ville de Jérusalem pour les Arabes, est « Al-Qods » qui veut dire « sainte ». Si les Arabes respectent mieux que nous cette ville, où allons nous ? Jérusalem n’est pas comme une ville dans le monde, telles que Paris, Sydney et São Paulo. La fierté d’Israël est autre.

Il faut annuler ces défilés de « la fierté gay » à Jérusalem. Ce n’est pas une question de coercition religieuse. Elle ne concerne pas la relation aux personnes en tant qu’individus. C’est une question d’ordre public. »