Le détenu palestinien Mohammed Alan, est en grève de la faim depuis près de deux mois. Ce matin, il a perdu connaissance pendant l’hospitalisation à l’Hôpital Barzilai. En conséquence, l’équipe médicale a commencé à lui donner un premier traitement afin de lui sauver la vie.
La détérioration de l’état de santé du gréviste se confirme ce matin, de nombreux Palestiniens et responsables veulent que le prisonnier meurt afin de condamner Israël, mais comme la vie n’a pas de prix au sein du peuple hébreu, l’équipe médicale de l’Hopital Barzilai d’Ashkelon a décidé de lui sauver la vie, sans prendre en compte les manifestations des Arabes, il y a deux jours, à l’entrée de l’Hôpital.
L’hôpital de Beersheva de Soroka a refusé de l’aider et le prisonnier djihadiste a été envoyé à Ashkelon. Après 59 jours de grève de la faim, le détenu palestinien a perdu aujourd’hui (vendredi) conscience et a souffert de convulsions et hallucinations.
Par conséquent, le personnel médical de réanimation de l’Hôpital Barzilai a débuté une première action médicale depuis son hospitalisation. Alan est sous respirateur et dans un état stable. Hier, des médecins et les représentants de la Croix-Rouge ont essayé de convaincre Alan de mettre fin à la grève de la faim, mais il refusé. La veille, le député arabe Tibi est venu le voir, pour soutenir son action et a attaqué les gardes à l’entrée de sa chambre.
Selon le responsable de Barzilai : « Nous avons assisté à une détérioration de l’état d’Alan. Le patient reçoit des soins médicaux avec perfusion par voie intraveineuse, il se trouve dans un état stable. Le traitement varie selon le comité d’éthique notifié par le médecin de la Croix-Rouge qui est venu à l’hôpital, et l’avocat du patient plus tard. Il passera des tests supplémentaires pour l’évaluation de son état de santé et déterminer la nécessité d’un traitement ultérieur ».
Jamal al-Khatib, l’avocat du détenu a confirmé qu’un test d’imagerie permettra de déterminer s’il se trouve dans le coma: « Nous regrettons que la situation soit arrivée à ce stade, il est difficile de savoir si il faut forcer ou non son alimentation. « La famille d’Alan est attendue à l’hôpital pendant la journée, et à la suite d’une détérioration de son état de santé. Hanin Zoabi est arrivée.
L’organisation des « Médecins pour les Droits de l’Homme » a réagi suite à la perte de conscience et le traitement du gréviste : « Une fois qu’il perd conscience, l’éthique médicale doit agir. Nous espérons et croyons que les médecins de Barzilai vont agir en conformité et respecter les souhaits d’Alan. Nous avons atteint cette situation qui n’était pas nécessaire. Il était possible de tenir un dialogue et parvenir à un accord qui aurait arrêté la détérioration du patient. C’est au leadership politique de prendre la décision de libérer Alan en détention administrative et permettra au médecin de se concentrer sur la lutte pour sa vie ».
Les médecins croient que les prochains jours seront critiques, car sa vue a été endommagée et il est difficile de savoir s’il reverra et il risque de souffrir d’un handicap dans l’avenir. La mère d’Alan est à son chevet et soutient effectivement son fils et l’encourage à continuer à protester, par cette gréve. Selon les équipes médicales, on l’appelle « un martyr ».
Il y a deux jours, 200 avocats arabes sont arrivés à l’hôpital pour protester contre le projet de sauver le prisonnier. Les manifestants juifs sont arrivés pour une autre manifestation contre le terrorisme et se sont affrontés, suite aux insultes et provocations, et la police a arrêté deux manifestants à la fin de la confrontation violente avec jets de pierres.
Le pays est en état d’alerte dans la crainte d’émeutes dans les prisons et même au Mont du Temple, à la suite de la détérioration de la condition de prisonnier palestinien gréviste de la faim Mohamed Alan et l’intervention de l’hôpital d’Ashkelon.