Le président de l’AP a participé aujourd’hui aux côtés du président russe Vladimir Poutine à l’inauguration de la plus grande mosquée d’Europe à Moscou. Il a critiqué les « forces d’occupation israéliennes qui veulent éliminer les lieux saints musulmans à Jérusalem. Le monde doit intervenir ».
Ramallah voudrait de l’aide russe ? Le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas continue d’un ton fort à accuser Israël, suite à la détérioration de la sécurité à Jérusalem. Lors de la cérémonie d’inauguration tenue aujourd’hui dans une grande mosquée à Moscou, il a appelé la communauté internationale à « assurer la sécurité des lieux saints des Musulmans et des Chrétiens à Jérusalem et en Palestine afin de stopper les activités hostiles d’Israël contre Al-Aqsa ».
Abbas a dit : « Chaque musulman aspire à prier à Al-Aqsa et les forces d’occupation israéliennes prennent des mesures visant à refuser l’entrée aux Musulmans et leur droit de prier dans la mosquée sainte ». Cette déclaration du Président de l’Autorité palestinienne vient un jour seulement après qu’Abbas ait déclaré: « Ce qui se passe maintenant est très dangereux et peut conduire à une troisième intifada dont personne ne veut ».
Abbas était l’un des invités d’honneur à l’inauguration de cette grande mosquée à Moscou qui a été rénovée dans la dernière décennie aux côtés du Président russe Vladimir Poutine et du Président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.
Hier, Abou Mazen a rencontré Poutine et ils ont discuté de la situation au Moyen-Orient. L’agence de nouvelles russe « Ria Novosti » a rapporté qu’ils ont discuté de la situation en Syrie et de la possibilité que les entreprises de gaz russe soient intégrés dans des projets énergétiques de l’Autorité palestinienne. Entre autres choses, les rapports ont indiqué que la société « Gazprom » pourrait s’établir en Judée Samarie.
En ce qui concerne la situation en Syrie, M. Abbas a déclaré après sa rencontre avec M. Poutine que « nous croyons que la solution à la question doit être politique et diplomatique. À notre avis, il y a maintenant une ouverture d’opportunité pour résoudre la crise par des moyens politiques. Nous sommes à un moment critique à cet égard ».