Suite à l’événement qui a eu lieu ce vendredi à Beit Furik, après que des soldats ont détruit le matériel d’un photographe de l’AFP, le Porte-parole de Tsahal a affirmé que « le commandant de la force a été suspendu et l’enquête est en cours… Le commandant ne s’est pas comporté comme prévu et a donc été suspendu. Ceci est un incident grave et une enquête plus approfondie est en cours ».
 
Suite à cette décision, les soldats de l’unité Givati ​​impliqués dans l’incident de vendredi dernier se sont exprimés sur la chaîne 7 présentant une image totalement différente de celle présentée dans les médias.

Les amis des soldats de la brigade Givati ​​impliqués dans l’incident ont déclaré que la situation est différente dans les médias israéliens et étrangers qui a été publiée durant le shabbat (samedi).

Ils soutiennent que les photographes de l’agence AFP ont provoqué les soldats sur le terrain, et précisent qu’ils se trouvaient sur une zone sensible en matière de sécurité.

Les soldats affirment que la perturbation a commencé à l’heure des funérailles d’Ahmed Hatatb, un terroriste qui a jeté un cocktail Molotov sur une unité Givati ​​puis est mort de ses blessures à l’hôpital suite à la réaction des soldats. Les photographes ont commencé à provoquer les combattants.

Les journalistes étrangers se sont approchés des soldats sur le terrain et les ont photographiés à une distance de 30 cm.  Ils ont ajouté que les soldats ont demandé aux journalistes de reculer pour laisser travailler les troupes dont l’un des soldats qui avait été blessé.

Ce soldat a été transporté à l’hôpital après avoir été blessé par des pierres lancées par les Arabes.

« Nous regrettons que le porte-parole de Tsahal qui dans la hâte à condamné les actions des troupes Givati sans prendre la peine de vérifier les provocations journalistiques des photographes étrangers. Il est très facile de publier des dénonciations dans des chambres climatisées à Tel Aviv sans comprendre tous les faits sur le terrain », ont-ils déclaré.