Les quatre hommes arabes dans la vingtaine, ont été arrêtés, ils ont eu une formation pour frapper des cibles israéliennes, et ont jeté un cocktails Molotov sur une voiture de police. Trois autres personnes ont été accusées d’infractions relatives aux armes.
Un acte d’accusation a été déposé ce matin (jeudi), au tribunal de Nazareth contre les quatre résidents de Yafia et de Nazareth. Ils ont mis en place une cellule de Daesh en Israël et tenté de mener des attaques sur son territoire. D’autres accusations ont été déposées contre trois autres personnes soupçonnées d’avoir commis des complots pour commettre des crimes.
L’acte d’accusation a été déposée par le bureau de l’avocat Edith Amir grâce au travail de la police et de la coopération du Shin Bet avec l’unité 433. Les quatre hommes ont été inculpés d’infractions et d’association illicite, contact avec un agent étranger, infractions relatives aux armes, complot et plus encore.
Leurs noms : Mahagna Ahmed, Mohammad Sharif, Mohammad et Ahmad Ghazali ont encouragé des attaques en Israël au nom de l’organisation.
Selon l’acte d’accusation, ils ont rassemblé des renseignements sur une base de Tsahal près de Migdal Haémek et sur un poste de police dans la communauté. Le Shin Bet a déclaré que les quatre hommes voulaient procéder à une fusillade dans la base.
Ahmed et trois autres accusés ont cherché à acquérir des armes M16 et ils sont allés voir trois résidents de Fureidis, en leur demandant de les aider à en acheter. Enfin, en raison d’un différend financier, l’accord n’a pas été concrétisé.
Au cours de l’enquête, la police a découvert un revolver utilisé par les trois membres de la cellule terroriste en vue de mener des attaques. Les défendeurs ont même admis qu’ils avaient l’intention de nuire aux entreprises de Nazareth qui ont tendance à vendre de l’alcool, contraire aux valeurs de l’islam. L’un des accusés a admis avoir jeter un cocktail Molotov en 2012. Personne n’a été blessé dans l’événement.
L’avocat Nizar Abboud, qui représente l’un des accusés, a déclaré que les défendeurs nient les crimes qui leur sont attribués.