Exodus of Christians and Jews, Algeria, 1962.

 

Ces deux périodes se sont passées au milieu du XXème siècle et pourtant les résultats furent complètement opposés.

Les colons français sont arrivés en Algérie et se sont implantés. A cette même période,  les Arabes des pays voisins sont venus occupés la Palestine Juive, pour des raisons économiques.

Les Arabes étaient contents de leur sort, ils travaillaient chez les Juifs avec des conditions de travail bien meilleures que dans les pays arabes aux alentours (comme aujourd’hui, d’ailleurs).

Après l’indépendance de l’Algérie et d’Israël, les Français sont retournés en France, car ils furent expulsés d’Algérie et s’intégrèrent très rapidement à cette nouvelle population.

Réfugiés palestiniens au pont Hussein (Allenby) – source Unrwa

Mais pour les réfugiés arabes, ce fut tout à fzit le contraire, on le voit encore aujourd’hui. Ceux issus de la Palestine mandataire ont entretenu ce statut de réfugié, eu lieu de s’intégrer au pays car les autres payas arabes leur imposaient de ne pas s’assimiler à la Palestine.

Quand arrivent les accord d’Évian, en mars 1962, les Français d’Algérie à qui on avait promis de protéger leur biens et qu’ils pouvaient choisir ou pas de partir, mais ce ne fut pas le cas puisqu’au lendemain de cet accord, les autorités algériennes expulsèrent tous les Français sous peine qu’ils se fassent tuer.

Cela faisait plus d’un siècle que ces familles vivaient dans ce pays et souvent plus de 10 siècles pour la population juive. Ils ont quitté l’Algérie avec une valise sans se retourner.

Un million de réfugiés d’Algérie arrivent en France et une génération après, ils sont entièrement intégrés. Mais du coté palestinien, ce fut différent avec le plan de partage, le 29 novembre 1947 où furent fixées les frontières entre Juifs et Arabes : le lendemain, la guerre fut déclenchée. Sept armées des pays arabes attaquèrent Israël, le lendemain de son indépendance.

Un millions de juifs furent expulsés des pays arabes, et leur biens volés, ce sont des juifs qui vivaient dans ces pays avant même l’arrivée de l’Islam…Égypte, Algérie, Tunisie, Maroc, Liban, Syrie, Yemen Arden, Irak…

De nos jours, les réfugies palestiniens sont encore là, s’accrochant à leur statut comme une perle rare. Pour rappel, la charte de l’OLP dit que le judaïsme est une religion et pas une nation selon l’article 20 :

« La Déclaration Balfour, le Mandat pour la Palestine, et tout ce qui a été fondé sur eux, sont déclarés nuls et non-avenus. Les prétentions à des liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et la véritable conception de ce qui constitue une nation. Le judaïsme, étant une religion, ne constitue pas une nationalité indépendante. De même que les Juifs ne constituent pas une nation unique avec son identité propre; ils sont citoyens des états auxquels ils appartiennent ».

Alors rappelons à nos journalistes de l’AFP et européens, que les Juifs qui ont été chassés par les Arabes n’avaient aucun moyen de revenir, y compris pour l’Algérie. Et lorsqu’on parle de réfugiés palestiniens, leur statut semble erroné volontairement, vu que le statut véritable d’un réfugié n’est que pour une génération « chassée », mais ce n’est pas le cas pour les palestiniens qui veulent profiter de cette perle rare de réfugié de génération en génération.

Le plus grand exemple flagrant est Arafat, qui était égyptien, né au Caire,et qui a fait même son armée dans ce pays, mais en vertu de cette charte tordue de l’OLP, il a pu revendiquer cette qualité de réfugié palestinien car il s’est rendu dans ce pays en 1947…

Voila ce qui change des réfugiés algériens qui ont décidé de s’intégrer, et les palestiniens qui entretiennent ce statut, car dans le cas contraire, aujourd’hui et depuis bien longtemps, ce statut de réfugié n’existerait plus .. et les pays du monde arrêteraient de verser le milliard de dollars.

Donc tant que dure le conflit israélo-palestinien, la compassion internationale continue, et l’argent arrive et est souvent détourné, comme c’est le cas pour Mme Arafat qui a hérité de neuf cent millions de dollars à la mort de son mari, un « réfugié palestinien »…