La Knesset (parlement) a approuvé l’application de la loi  pour ceux qui jettent des pierres en deuxième et troisième vote, confirmant les sanctions  dans le contexte d’une vague sans précédent de violence palestinienne.

Un total de 51 députés ont voté pour le projet de loi et 17 parlementaires s’y sont opposés.

La loi a été adoptée comme une « mesure transitoire » qui doit être renouvelée par la Knesset dans trois ans.

Selon la nouvelle législation, ceux qui jettent des pierres seront condamnés à un minimum d’emprisonnement de trois ans, sans sursis, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Ils seront également privés des avantages de l’assurance nationale (intégration des immigrants). Les parents de mineurs condamnés pour avoir jeté des pierres seront également privés d’assurance nationale, pendant la durée de l’emprisonnement de leurs enfants.

En outre, les pierres ont été définies comme des armes en vertu de la loi, et de telles sanctions sont également applicables à tout ceux qui brandissent un couteau ou une arme dangereuse avec l’intention de causer des dommages.
La loi a été promue par le président de la Commission Constitutionnelle de la Knesset, le député Nissan Slomiansky (Parti national religieux Habait Haiehudí).

Slomiansky a déclaré que «la punition pour avoir jeté des pierres ne reflète pas la gravité de la réalité aujourd’hui  » a-t-il dit. « Une peine minimale est une étape nécessaire afin de décourager et éradiquer » le phénomène.

Jamal Zahalka ( Liste arabe) a attaqué le projet de loi, affirmant qu’elle va augmenter la violence.

« Tu ne peux pas éteindre un feu avec de l’essence, et cette loi est comme jeter de l’essence sur le feu », a-t-il dit. « Il n’y a aucune logique à punir un père dont le fils a jeté une pierre ».