Tel que rapporté par l’agence de nouvelles iranienne Fars, et selon le corps militaire en charge de l’action militaire étrangère de la République islamique, » Ezzatollah est mort dans cette ville du nord de la Syrie dans l’exercice de son travail comme «conseiller» du gouvernement de Damas dans sa lutte contre l’ennemi dans la guerre civile qui a frappé le pays depuis 2011″.
Depuis début Octobre, l’Iran a reconnu la mort d’un général de la Garde révolutionnaire et deux colonels du même organisme dans le conflit syrien, tués par l’État islamique dans les environs de la ville d’Alep.
En outre, il a également reconnu la mort d’un autre membre officiel, Niyaraki Abdullah, qui était un garde du corps de l’ancien président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
Le porte-parole de l’armée a mentionné cette augmentation du nombre de victimes de hauts fonctionnaires d’Iran envoyés en Syrie en tant que « conseillers » au personnel militaire travaillant dans la ligne de front pour aider leurs collègues syriens.
Le 26 Octobre, l’Iran a annoncé qu’il allait augmenter le nombre de ces «conseillers» à la demande du gouvernement de Damas, une décision a été prise en raison de « l’évolution récente de ces différentes parties de la Syrie », ainsi que « les victoires des groupes de la résistance contre les terroristes ».
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, l’Iran a participé activement à défendre le gouvernement de Bachar al Assad, et ce pays est devenu son principal allié dans la région.
De même, l’IRGC ( Irak) est présent dans ce conflit, aussi en tant que « conseillers à l’armée » contre les milices terroristes de l’État islamique.
La défense des lieux saints en Syrie, comme la mosquée de Sayeda Zeinab, qui est la petite-fille du prophète Mahomet à Damas est le principal prétexte de l’Iran, le groupe terroriste chiite libanais Hezbollah et des milices irakiennes qui font partie de la même croyance ont aussi envoyé des combattants sur le territoire syrien.
Plus de 240.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la guerre, selon l’Observatoire syrien pour les Droits de l’homme.