Une vague de terreur a stimulé l’émigration en provenance d’Israël. Selon channel 10 , elle se nomme « eRide-2015 » .

Renoncer au rêve sioniste n’est pas un phénomène nouveau, il fut pour des raisons personnelle concernant la richesse, les affaires… Quand il y a quelques années, l’ancien président de la Knesset, Avrom Burg, a conseillé ceux qui peuvent acquérir une seconde nationalité, il a provoqué un tollé général.

Il y a un an, la communauté Facebook « Olim le-Berlin » a provoqué une autre tempête de controverse publique. Mais au cours de la dernière année, l’atmosphère a changé : beaucoup de jeunes Israéliens laïques disent avoir un sentiment de désespoir, et disent ne plus croire en l’avenir d’Israël et décident de quitter le pays.

Selon Channel 10, le Canada semble être la destination favorite car il y a beaucoup de « désespoir »en Israël.

Selon le reportage, ces Israéliens veulent obtenir un visa de résidence permanente dans d’autres pays. Les nouveaux immigrants disent que leurs amis israéliens approuvent à l’unanimité leur choix.

D’après les enfants, le choix des parents est surtout  pour l’avenir de leurs enfants : « Ils sont venus ici (au Canada), pour un avenir, parce qu’aujourd’hui, il n y a pas d’avenir en Israël et ils préfèrent fuirent pour leurs enfants ».

 » Récemment, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a dit pour la première fois qu’Israël sera toujours dans un état de guerre. Cette perspective ne convient pas à tout le monde. «Je ne veux pas que mes enfants vivent dans la peur constante, » a dit l’un des intervenants du reportage .

Père de nombreux enfants du Moshav à Ashkelon, il admet que la dernière guerre l’a « achevé » (celle de l’an dernier dans la bande de Gaza). Un autre père, de Netanya, parle principalement du sujet économique : une famille avec trois enfants vit dans un appartement loué et ne voit aucune possibilité d’acheter son propre toit.

En outre, tout le monde parle de son  mécontentement au niveau du système éducatif israélien, le renforcement de la composante religieuse dans les programmes des écoles publiques, des difficultés à obtenir des diplômes dans l’enseignement supérieur.

En effet, la CSB et de l’OCDE montrent le «paradoxe israélien» : la jeune génération ici, contrairement à d’autres pays développés, est moins éduquée que leurs parents.

D’autres regardent les choses de façon plus générale : « Dans 20 ans, il y aura un Etat bi-national avec la majorité ultra-arabe ;  ce n’est pas l’endroit où nous voulons vivre avec une perte de contrôle, et l’incapacité à influencer l’avenir du pays ».

Il semble que le public religieux ou pratiquant soit moins critique que les laïques envers la terre juive, et que les départs en provenance d’Israël … et dire que l’indépendance de l’Etat d’Israël a été réalisée principalement par des laïques …

« Ce n’est pas la libération de la peur, mais l’équilibre de la peur qui a rendu possible la survie de notre civilisation ».
Discours, 1970

Golda Meir