Un groupe de hackers iranien a essayé d’avoir accès à des informations concernant les généraux de Tsahal, des physiciens et des scientifiques nucléaires du secteur israélien, mais aussi des responsables de haut rang dans le domaine de la sécurité et des affaires académiques.
Cette information a été dévoilée aujourd’hui (lundi) par une entreprise de sécurité de données israéliennes « Check Point Software Technologies », suite à l’étude réalisée par la société qui a ajouté qu’Israël n’était pas la seule cible, il y avait aussi la Grande-Bretagne, l’Allemagne et les Pays-Bas.
Après que l’entreprise a réussi à pénétrer dans le serveur utilisé par les hackers, il a été possible de découvrir de nombreux « phishing », conçus pour révéler des renseignements personnels, et la société israélienne a été en mesure d’établir une liste de plus de 1.600 cibles des hackers et l’identité d’un ingénieur iranien qui a mis au point ce logiciel et qui a impliqué dans le groupe plusieurs chercheurs en sécurité travaillant pour l’Iran.
Selon un premier rapport publié par Reuters aujourd’hui, le groupe était également actif contre des militants des droits de l’homme dans le monde arabe, selon des sources diplomatiques dans des pays comme l’Arabie Saoudite ou pour agir contre les responsables de la famille royale en Afghanistan, Emirats Arabes Unis, l’Irak et même contre des entités commerciales différentes au Venezuela (un état qui a des liens commerciaux étroits avec l’Iran).
La plupart des attaques qui ont été faites visaient l’Arabie Saoudite (18%), puis les États-Unis avec 17%, mais aussi l’Iran (16%), puis les Pays-Bas avec 8% et Israël avec seulement 5% des attaques. Puis la Géorgie, 4%, suivie par la Turquie avec 3%.
« Nous ne disposons pas des informations complètes sur les cas de la réussite de leurs attaques, mais nous savons que les assaillants ont réussi environ 26% des attaques de phishing a déclaré Shahar Tal, chef de l’organisation de recherche du renseignement et de la recherche « de Check Point.
Check Point Research a expliqué qu’au cours de leur étude, ils ont été en mesure de reconnaître une attaque et de recueillir une liste de cibles contre lesquelles le Groupe travaille.
Selon Reuters, Europol, le FBI et le Shin Bet ont refusé de commenter le rapport.