Le président russe Vladimir Poutine a fourni à la Syrie un système de défense capable d’intercepter des avions dans le ciel de Tel Aviv, a rapporté le « Daily Mail » britannique.

Ce type de système de protection, le S-400 , aurait été placé sur la base militaire d’Air Force, à Lattaquié et il peut agir en territoire israélien.

Selon RIA Novosti le Patriot, le S-400 est conçu pour continuer de fonctionner, même en cas de contre-mesures de guerre électronique actives ; en effet leurs radars sont capables de changer activement la fréquence de travail pour échapper au brouillage.

Ils sont dotés d’un radar à commande de phase, ce qui permet à leur antenne immobile de produire le nombre nécessaire d’ondes radios mobiles. En outre, le complexe inclut un poste de contrôle et des moyens de lancement des missiles sol-air.

Les systèmes sont mobiles et peuvent fonctionner de manière autonome ou en recevant des informations de l’extérieur depuis les centres de contrôle de la défense antiaérienne et antimissile, les satellites et les avions de surveillance radar lointaine.

Tout complexe S-400 peut tirer sur ordre, mais aussi contrôler lui-même un réseau de défense sol-air de plusieurs types ( S-400, S-300, Pantsir-S1, Tor-M1), prendre le contrôle de dizaines de systèmes de lancement représentant des centaines de missiles.

Sur le Patriot le radar de détection, avec un angle de balayage de 90°, est installé dans la direction d’une éventuelle attaque balistique. Le radar multifonctionnel détecte et identifie les cibles et calcule leurs coordonnées. Au fur et à mesure que les cibles dangereuses approchent de la ligne d’interception, le système se tourne en direction de l’objectif et tire sur le missile.

Le « parapluie » déployé par le S-400 au-dessus de sa zone de couverture est important : 400 km de rayon et d’altitude. D’aspect, le système sol-air fait penser à son prédécesseur, le S-300, pour empêcher l’ennemi de comprendre à quel système il fait face. 

En revanche, les performances du S-400 dépassent largement tout autre complexe de défense antiaérienne dans le monde, et ce n’est pas par hasard qu’il a été baptisé Triumph. La particularité unique du Triumph est que l’on peut y connecter des modules supplémentaires pour améliorer l’efficacité de travail en général, aussi bien que contre des cibles d’un type particulier. 

Ses hautes performances annoncées par le producteur ont été confirmées au cours des essais et des exercices. Sur le polygone de Kapoustine Iar, le S-400 a neutralisé une cible se déplaçant à 2 800 m/s. Il a également intercepté une autre cible balistique à très grande altitude.