Toutes les décisions qui étaient déjà prises en Israël et fortement critiquées par l’Europe et le gouvernement actuel en France, sont aujourd’hui prises par la France. En effet, le  président français François Hollande les valide une à une pour son pays, car un texte de la Constitution va être modifié.

Cette décision a été prise en congrès, devant les députés de l’Assemblée nationale et les sénateurs pour la première fois depuis de nombreuses années, dans le Palais de Versailles.

Accueilli par une ovation debout et chantant la «Marseillaise», le Président a présenté le plan d’action du gouvernement, face à la menace terroriste qui pèse sur la France .

Au début de son discours, il a déclaré que les attaques ont été planifiées « en Syrie et organisées en Belgique, et commis avec la participation des citoyens français ». « Leur objectif était d’empêcher la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient. »

Hollande a dit que la France continuerait la lutte armée contre l’ EI (Daesh), et il ne sera pas prévu de réduction du budget militaire des forces armées jusqu’en 2019.

Il a ajouté que le législateur a décidé d’augmenter le personnel de la police et la gendarmerie de 5000 personnes pour 2 ans et le personnel du ministère de la Justice de 2500 personnes.

Il a également proposé d’établir, sur le modèle américain, la Garde nationale de la réserve, qui sera, selon le président un « élément fort de la communication entre l’armée et la nation ».

Selon lui,  les règles d’engagement des forces de l’ordre seront révisées. Actuellement, les agents de police peuvent utiliser des armes seulement en cas de menace à la vie par la police.

« Le gouvernement va procéder immédiatement à un grand travail législatif sur la révision de la question concernant l’auto-défense de la police ». « Face à cette violence et la terreur, la question de la police et les conditions d’utilisation des armes d’auto-défense resteront dans la loi », a déclaré François Hollande.

Le président a déclaré que le législateur va présenter un projet de loi pour prolonger l’état d’urgence pour trois mois, pendant lesquels les forces de sécurité seront en mesure de procéder à des arrestations administratives et les restrictions de résidence.

Hollande a l’intention de proposer des amendements à la Constitution, ce qui donnera au Président le droit d’appliquer des mesures extraordinaires, sans la nécessité d’un état d’urgence.

Aujourd’hui, certaines des questions les plus importantes pour les Français sont de contrôler les frontières, la possibilité d’expulsion des islamistes et djihadistes radicaux actifs et de réduire la migration de pays musulmans en France.

Hollande dit que tous se changements nécessiteront la création d’un contrôle coordonné et systématique aux frontières de la France, ainsi que la création d’une base de données paneuropéenne  pour suivre le mouvement des jihadistes.

Il a ajouté qu’il y a un besoin de détecter les éléments dangereux de la nationalité (ceux qui ont une autre nationalité), et de les expulser du pays.

Toutefois, le président a souligné que la France continuera de recevoir sur son territoire des réfugiés en provenance de Syrie et d’Irak. « Il est vital que l’Europe continue à accepter des réfugiés dans la dignité », a dit Hollande. « Ces personnes fuient le territoire contrôlé par Daesh ».

La leader du parti nationaliste « Front national » Marine Le Pen a exigé aujourd’hui au gouvernement français de cesser immédiatement l’entrée des réfugiés dans les villes et villages de France. Dans sa déclaration , elle a également dit que « la sécurité des Français est incompatible avec les décisions de ce gouvernement ».