Le gouvernement de l’Autorité palestinienne (AP) à Ramallah, dirigée par Rami Hamdallah, dans sa réunion hebdomadaire ce mardi a exprimé son soutien pour une solution à deux Etats basée sur l’établissement d’un Etat palestinien avec sa capitale à Jérusalem dans les frontières d’avant 1967.

Le gouvernement a également formulé des accusations contre Israël, affirmant qu’il essaie de mettre en place un « Etat binational » au lieu d’une « solution à deux Etats ». Dans un communiqué, le gouvernement palestinien a appelé l’administration des États-Unis à faire pression sur Israël pour se conformer au droit international et cesser de soutenir les « crimes de l’occupation ».

En outre, le gouvernement a rejeté un nouveau document du ministère israélien des Affaires étrangères qui présente une preuve légale que les communautés en Judée et Samarie sont légitimes, et a déclaré que la question de la restitution des corps des « martyrs palestiniens » continuera d’être une priorité du gouvernement.

Le gouvernement palestinien, dans sa déclaration, a également félicité l’Union européenne (UE) pour son soutien à la population palestinienne dans la zone C, et mis en garde contre les appels lancés par des groupes juifs « radicaux » à « percer dans la mosquée Al-Aqsa, et organiser des cérémonies religieuses, souiller et profaner », et a condamné la décision de la municipalité de Jérusalem d’établir des « installations juives » au Mur occidental comme « une violation flagrante d’un site islamique ».

Cette accusation des Arabes palestiniens en disant qu »Israël souille et judaise Al- Aqsa » est une partie de l’incitation permanente de l’AP à des actes de terrorisme contre les Israéliens. En fait, le président de l’AP Mahmoud Abbas pousse cette incitation lui-même, ayant déclaré plus récemment que les Arabes palestiniens doivent empêcher les Juifs « sales » de visiter le Mont du Temple. Abbas a réitéré son appel à la guerre religieuse sur le Mont du Temple dans une lettre ouverte aux étudiants arabes palestiniens en juillet.