La candidat du Parti républicain a annoncé qu’il reportait une visite prévue en Israël, et il a dit qu’il compte rencontrer Netanyahu après son élection à la présidence des États-Unis

Suite à une tempête médiatique aux Etats Unis et en Israël, le candidat de la présidentielle Donald Trump, reporte cette visite imminente en Israël. Trump devait rencontrer le Premier Ministre Benjamin Netanyahu et il avait même annoncé qu’il viendrait visiter le Mont du Temple.

L’annonce de Trump a choqué les gauchistes israéliens qui ont menacé d’envoyer un message fort contre la visite prévue. Les membres du Camp sioniste comme Omer Bar-Lev ont annoncé à Trump qu’il n’était pas le bienvenu dans le pays, et qu’ils feraient tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher sa visite à la Knesset israélienne. Ahmad Tibi a traité l’homme de néo-nazi et il a également annoncé qu’il fallait interdire son entrée en Israël.

Il aurait eu des remarques offensantes contre les immigrants, selon les médias étrangers, y compris la communauté hispanique des États-Unis, et les Musulmans, qu’il a accusé des derniers incidents terroristes. Il a même demandé l’interdiction d’entrer aux États-Unis pour les Musulmans.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Pour Trump, la menace islamique est trop grave :  « notre pays est confronté à une grande menace à cause de la terreur islamiste radicale. Soyons intelligents, forts, et rapides, avant qu’il ne soit trop tard ! »

MK Isawiyya Frigid (Meretz, parti gauchiste) est allé plus loin en demandant que le ministre de l’Intérieur, Silvan Shalom, ne l’autorise pas à entrer  en Israël, en raison selon lui, de son « racisme » .

Il a ajouté : « Trump est non seulement raciste, mais c’est une personne qui constitue un danger pour le monde libre. Une personne, qui à travers l’incitation raciale, veut gagner le rôle du président des États-Unis.

24 heures plus tard, Trump a annoncé l’annulation de la visite, sur Twitter : « Je décide de reporter ma visite en Israël, et de rencontrer Netanyahu plus tard, quand je serai président des Etats-Unis ».

Pendant ce temps, Trump a un gros avantage sur les autres prétendants pour le Parti républicain, une marge de près de 15 pour cent. L’élection présidentielle américaine aura lieu en novembre prochain.