Le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a décrit la violence actuelle comme un «soulèvement populaire justifiée », affirmant qu’elle a été déclenchée par le désespoir des jeunes Palestiniens en raison de l’absence d’un horizon politique.

Abbas a déclaré lors d’une conférence à Ramallah, que les jeunes Palestiniens commencent à abandonner la solution à deux Etats, en raison des barrages routiers, des colonies, des clôtures de sécurité et des attaques de la Mosquée Al-Aqsa.

Pendant ce temps, une enquête menée par le Centre palestinien de recherche indique que les deux tiers des Palestiniens soutiennent les attaques avec des couteaux et une intifada armée qui, selon eux, servira au mieux leurs intérêts nationaux.

Pendant ce temps, le porte-parole du gouvernement, Mark Regev, à Jérusalem, a condamné les remarques de Abbas, en disant : « il n y a pas de justification pour les attaques gratuites contre des civils, comme nous le voyons actuellement ».