Après les tirs de roquettes depuis le Liban cette semaine, le chef du Conseil régional de Haute Galilée précise que la routine continue. « L’armée nous enseigne comment nous organiser ».
La tension a été estimée cette semaine dans le Nord, après les attaques de roquettes en Galilée occidentale et la demande de l’armée aux agriculteurs de ne pas stagner à proximité de la clôture de la frontière, selon le chef du Conseil régional de Haute Galilée, Giora Salz.
«Nous sommes habitués et nous savons comment passer rapidement de l’urgence à la routine», a dit Saltz sur Canal 7. »Après l’assassinat de Kuntar, nous ne savions pas si il serait possible de maintenir la routine, mais l’armée nous a enseigné comment nous organiser ».
« La directive de ne pas s’approcher de la clôture ne change rien à la routine des agriculteurs qui sont en mesure de continuer à travailler, mais de rester prudents», a dit le Conseil.
Selon les communautés adjacentes à la clôture nord du pays, il y a toujours une menace particulière. « Des villes comme Manara, Misgav et toutes les zones agricoles sont des endroits dominés de l’autre côté, car ils sont à la même hauteur, et il n’y a pas de zone tampon.
« Mais le Hezbollah qui fait aujourd’hui partie du gouvernement au Liban, n’est pas prêt à agir car il sait que notre réponse pourrait être dévastatrice. »
Qu’en est-il de la menace des tunnels ? La terre dans cette région est dure et rocailleuse, et d’ailleurs il n’y a pas besoin de tunnels, il y a des implantations et des avant-postes sur tout le long de cette clôture et donc si quelqu’un veut entrer, il devra faire face à ces avant-postes, le plus simple n’est pas à travers un tunnel, donc je ne pense pas que ce soit pertinent. Mais certainement, il y a toujours la crainte d’un événement dans la région. »