L’organisation « Breaking the Silence » et le Meretz ont annoncé qu’ils tiendront un événement à l’Université de Tel-Aviv dimanche prochain, dans lequel ses membres liront les témoignages de soldats pour mettre en valeur les crimes allégués et le comportement immoral de la part de l’armée israélienne.
En réponse, les étudiants associés avec le parti du Likoud et Im Tirtzu qui ont aussi demandé l’autorisation d’organiser une contre-manifestation et lire des témoignages mettant en évidence l’éthique des soldats ont été interdits d’entrer.
Étonnamment, le doyen des étudiants a répondu laconiquement: « L’événement ne sera pas autorisé à cette date », sans autre explication fournie. Au lieu de cela, elle a suggéré qu’ils pourront manifester à une autre date.
Le chef de la branche de l’université du Likoud, Hodaya Shahar a vivement critiqué la décision de l’université. « Sous les auspices de la liberté d’expression, le doyen des étudiants, le professeur Tova Yoter, permet aux étudiants avec le Meretz et le groupe de gauche radicale « Briser le silence » d’organiser des événements, alors pourquoi ne permet-il pas également des événements organisés par le Likoud et d’autres groupes d’extrême-droite ? Y a-t-il une liberté d’expression que d’un seul côté de la carte politique à l’Université de Tel-Aviv? »
Shahar a ajouté: «Par cette décision, le doyen des étudiants veut nous empêcher de tenir un autre événement, une manifestation de soutien des soldats de Tsahal, un badge de la honte sera distribué à l’université qui ne permet qu’à un type d’organisme (gauche) de manifester et donc qui ne contribue pas à un discours équilibré sur le campus.
« Je demande à l’Université de Tel-Aviv de permettre la liberté d’expression et le pluralisme, pour lesquelles elle est si fière, aussi pour les étudiants de droite qui ne sont pas d’accord avec les opinions politiques de Meretz et le groupe « Briser le silence », malgré le soutien qu’ils reçoivent de l’université. »
Shahar n’est pas seul dans cette lutte. Le président du gouvernement des étudiants a offert d’aider Miki Zohar (Likoud) à intensifier la controverse. « L’Université de Tel Aviv doit revenir sur sa décision et permettre la libre expression, juste et équitable pour toutes les parties. La décision d’empêcher le groupe du Likoud de s’exprimer à l’Université de Tel Aviv est une autre forme de silence et elle doit être immédiatement annulée ».
La plupart des universités en Israël permettent aux étudiants d’organiser des manifestations politiques. En Octobre, les étudiants arabes de l’Université de Tel-Aviv ont protesté contre Israël parce que les policiers ont tué des terroristes sur les lieux de leurs attaques. Dans ce cas, Im Tirtzu et d’autres étudiants ont été librement autorisés à tenir une contre-manifestation.
« Briser le silence » a organisé un événement similaire à l’Université hébraïque le mois dernier.