Plusieurs chercheurs de Bar-Ilan ont découvert que des nanoparticules injectées dans le sang peuvent solutionner les problèmes et aider à lutter contre l’athérosclérose. Les chercheurs israéliens développent une nouvelle méthode pour lutter contre l’obstruction menaçant les artères en utilisant des nanoparticules d’or dans les zones à problèmes et pouvant atteindre la guérison.

L’athérosclérose est une maladie vasculaire dans laquelle les parois artérielles épaississent progressivement en raison de l’accumulation de plaques dans les vaisseaux sanguins.

Ces blocages de graisse peuvent éventuellement causer des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux. Un des gros problèmes avec le traitement de l’athérosclérose est d’abord d’identifier la maladie. Pour résoudre ce problème, les chercheurs profitent d’une caractéristique :  l’accumulation d’athéromes et avoir beaucoup de macrophages, un type de globules blancs qui ingèrent les substances étrangères.

Les nanotubes d’or, en attendant, ont des propriétés optiques uniques qui leur permettent d’être détectées par des scanners et lasers.

Lorsqu’elles sont injectées dans le corps, les nanoparticules sont prises par les macrophages et éclairent les points chauds, en permettant un diagnostic rapide, à faible risque, non-invasif, après quoi les médecins peuvent décider comment procéder et adapter au mieux le traitement.

Le professeur Dror Fixler, responsable de la recherche, a déclaré que «les examens médicaux existants comprennent l’échographie, le scanner et l’IRM, mais ils sont tous coûteux, difficiles d’accès et comprennent les rayonnements ionisants (et donc nocif). Notre méthode est non-ionisante.

« L’équipe est également à la recherche de moyens pour égaler les nanoparticules avec les lipoprotéines de haute densité (HDL par son sigle en anglais), aussi connu comme le« bon cholestérol », qui aident à décomposer les cellules graisseuses dans les vaisseaux sanguins qui provoquent des obstructions. Ainsi, les particules d’or pourraient être utilisées comme un système de gestion sélective pour identifier des zones propres et vulnérables.

La nouvelle étude sera présentée lors de la conférence NanoIsrael 2016 à l’Université de Tel-Aviv le 22 et 23 Février.