Les forces de sécurité ont fait cinq arrestations dans Kabatiya dans la nuit de mercredi à jeudi, opérant près de Jénine, lieu de résidence des trois terroristes arabes dans l’attaque meurtrière contre des agents de la police des frontières à Jérusalem, ce mercredi.
L’armée israélienne a placé le village sous une semi-fermeture, permettant à tous les biens humanitaires de passer mais en imposant des restrictions sur les mouvements ordinaires des résidents dans et hors de Kabatiya.
Des émeutes arabes violentes ont débuté dans Kabatiya. Les forces de sécurité ont également fait des préparatifs pour démolir les maisons des trois terroristes, en marquant leurs maisons et informant les membres de leur famille. Ils ont aussi fouillé les maisons pour faire avancer l’enquête.
Les trois terroristes ont été identifiés comme Ahmed Rajeh Zakarneh, Muhammad Ahmed Kmail et Ahmed Najeh Abu al-Rub – tous de Kabatiya.
L’armée israélienne enquête sur la façon dont les trois terroristes ont pu se rendre du nord de la Samarie vers la capitale en étant si lourdement armés. L’appareil de sécurité n’avait apparemment aucune information précoce ou avertissement sur une telle cellule terroriste planifiant une attaque.
Le travail du renseignement est de plus en plus difficile, car les terroristes agissent le plus souvent seul, comme des « loups solitaires », et non des cellules terroristes. C’est aujourd’hui, tout le peuple palestinien qui devient suspect, car chacun peut un jour se réveiller un beau matin après avoir vu la veille, à la télévision palestinienne les honneurs passés en boucle pour les familles des « martyrs » et vouloir aussi devenir un « héros » à son tour…
Cependant, l’un des terroristes aurait écrit ses intentions de mener une attaque et « tuer des Juifs » sur Facebook le mois dernier.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a convoqué de hauts responsables de la sécurité, mercredi soir, et a décidé d’encercler le village natal des terroristes et mener des arrestations, ainsi que renforcer les troupes en Samarie.
La mise en place de la sécurité, y compris avec l’armée et la police qui ont reçu un soutien supplémentaire des forces de réserve déjà mobilisées en Judée et Samarie.