Le cabinet israélien se prépare à voter un projet pour faire venir un supplément de 30.000 Palestiniens destinés à travailler en Israël.

Le projet dont les principaux points ont déjà été approuvés par le cabinet restreint, a été montré le mois dernier aux hauts gradés de l’armée israélienne, dont le ministre de la Défense Moshe Ya’alon et le coordonnateur de l’activité gouvernementale dans les Territoires, le Major-général. Yoav (Poli) Mordechai.

Par ailleurs, le principe du projet bénéficie d’un large soutien dans la mise en place de la défense – depuis le début de l’escalade actuelle au début de Octobre, les cadres supérieurs de Tsahal ont proposé de permettre à des milliers d’autres Palestiniens de travailler en Israël comme étant un moyen d’endiguer la violence.

Ya’alon et le chef d’état-major de Tsahal, Gadi Eizenkot ont également tous deux fait part de leur opposition à la peine collective en refusant un permis de travail en masse dans le sillage des attaques terroristes – et ont pris soin d’établir une distinction entre les terroristes et le reste de la Judée et la population palestinienne de la Samarie, la majorité d’entre eux ne sont pas impliqués dans la violence.

Le chef de Habayit Hayehudi, Naftali Bennett a également exprimé son soutien à une telle initiative, de même que l’agence de sécurité intérieure d’Israël, le Shin Bet, qui sera également responsable de l’examen de tous les Palestiniens ayant des permis de travailler en Israël.

Deux attentats de la vague actuelle ont été menés par les Palestiniens travaillant en Israël. Environ 58.000 Palestiniens ont des visas de travail pour environ 27.000 chantiers dans les zones industrielles de Judée et Samarie.

Les 30.000 travailleurs supplémentaires seraient employés dans des domaines tels que la construction et l’agriculture.