Cet ancien soldat de Tsahal, Robert Stark, a écrit exactement comment et pourquoi les soldats sont censés agir dans des situations comme celle où un soldat de Tsahal a renversé en arrière un homme sur son fauteuil roulant :
« Ce ne fut pas une «scène de crime» mais une attaque terroriste. Une scène encore active qui a commencé seulement quelques secondes avant que ce soldat de Tsahal fasse tomber cet homme sur sa chaise roulante. Au moment où la femme [la terroriste] a été couchée sur le sol, en vie, mais neutralisée, son sac a été identifié à proximité mais n’avait pas encore été vérifié.
Selon le protocole, ce sac est immédiatement soupçonné de contenir une bombe. Le périmètre de sécurité est mis en place pour plusieurs raisons :
A. Le fait qu’il y ait une terroriste, donne des raisons de soupçonner les uns et les autres, d’une attaque non terminée. Ainsi, le périmètre protège les soldats et les civils qui se trouvent autour.
B. La possibilité que le sac de la femme terroriste contienne une bombe ne peut être vérifiée que par les démineurs qui doivent arriver pour enquêter. Par conséquent, personne ne peut entrer dans la zone par crainte d’explosion. Cela inclut les Arabes aux environs, susceptibles de déclencher une explosion à distance avec leurs téléphones. Cette attitude de Tsahal n’a pour seul objectif que la protection des personnes à proximité.
C. Sur la sa scène, il y a une femme blessée menacée de perdre la vie ; la dernière chose dont elle a besoin c’est la présence d’une foule d’Arabes autour d’elle, qui pourraient essayer de « l’aider » et en fait interférer avec les professionnels formés, et à proximité du médecin administrant les premiers soins de sauvetage.
D. La présence de civils, même une seule personne, n’est nullement autorisée, et en particulier celle des arabes agités, ce qui irait à l’encontre des points A, B et C, et ainsi créer un danger pour les soldats qui risquent d’être gênés par la foule susceptible également de prendre d’assaut la scène de l’attaque et ainsi entraîner les soldats à tirer pour restaurer l’intégrité du périmètre de sécurité.
En cas d’intervention de l’armée, et de tirs vers ceux qui ne quittent pas les lieux, d’autres vidéos contre les soldats de Tsahal feraient le tour du Net ! Ce ne fut heureusement pas le cas car les soldats sur place ont bien gérés ce risque.
Cet homme sur un fauteuil roulant arrive et s’impose sans écouter les consignes des soldats. Il décide d’affronter ces derniers et devient de ce fait le plus grand suspect dans le risque d’une nouvelle attaque.
Il serait fou même pour un homme avec ou sans handicap de s’immiscer dans un périmètre de sécurité comme celui-ci, mais ce gars-là n’a aucun scrupule à ce sujet. En fait, il refuse d’obéir aux ordres des soldats armés, et insiste pour pénétrer à l’intérieur.
Dans le pire des cas, il peut y avoir une bombe attachée sous lui ou sous sa chaise et dans le meilleur des cas, c’est un idiot, et s’il arrive à rentrer, alors le périmètre est compromis, ce qui signifie que chaque soldat est en danger, et en particulier la femme à terre qui a besoin de soins, mais aussi parce que d’autres arabes pourraient alors le suivre.
Je ne sais dans quel autre pays au monde, des gens se sentiraient suffisamment forts et sûrs d’eux pour se promener en face de soldats et leur parler avec arrogance. Ce type de comportement en soi est la preuve de l’assurance que les arabes palestiniens ont envers Tsahal, du fait qu’il n y ait pas de palestiniens maltraités par des soldats israéliens.
Pourtant, tout le monde va parler de ces soldats déformés par «l’occupation», faisant croire qu’un homme dans un fauteuil roulant, se promenant tranquillement et sans causer de problème, a été renversé. Mais la vérité est que l’homme s’est délibérément approché du soldat qui l’a repoussé à juste titre, l’a fait tomber. Je suis offusqué car il est de bon sens, que dans tout autre pays, cet homme en fauteuil roulant n’aurait jamais dû, ni pu approcher de si prés les forces de sécurité. Tout le monde doit reculer quant il y a un périmètre de sécurité fermé autour d’une attaque terroriste qui a déjà commencé.
Bien qu’il soit vrai que faire basculer l’homme n’était peut-être pas nécessaire, les risques encourus et le fait de garder la scène sans personne était eux, une nécessité… Malgré cela, le manque d’objectivité des médias montre que cela est encore une autre forme de parti pris anti-israélien …