Deux partis arabes israéliens, qui sont représentés à la Knesset (Parlement) ont condamné la décision des pays du Golfe de désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste.
La semaine dernière, les six membres du Conseil de coopération du Golfe Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis et Omán ont nommé l’organisation extrémiste chiite libanaise, en tant que groupe terroriste, se joignant aux États-Unis, la France et le Canada, entre autres.
Les monarchies du Golfe avaient déjà sanctionné le Hezbollah en représailles pour son intervention en Syrie, à l’appui du régime du président syrien Bachar al Assad.
Le Hezbollah (« Hizb Allah ») en arabe signifie «Parti de Dieu». Cependant, les rebelles sunnites syriens se réfèrent familièrement à un groupe armé chiite et financé par l’Iran comme «Hizb Shaytan» ou «Parti de Satan. »
Bien que le Hezbollah est représenté au Parlement libanais, cela n’a pas empêché le groupe de planifier des attaques terroristes contre eux et contre Israël, mais aussi contre une variété de cibles à l’intérieur du Liban et à l’extérieur.
Le parti communiste Hadash dirigé par le chef de la Liste [arabe] commune, Ayman Odeh, a condamné la décision des pays du Golfe d’inclure le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes.
Le parti a vivement critiqué la décision, faisant valoir qu’elle « sert l’occupation [israélienne] et l’occupation continue des terres arabes».
Balad, un autre des quatre partis arabes de la liste [arabe] commune, a rejoint la condamnation de Hadash, sur son site Internet, en disant que «même si on critique leurs activités, il n y a aucune justification pour condamner l’organisation ».