L’Iran a déclaré que ses forces armées ont lancé deux missiles balistiques portant l’inscription en langue hébraïque « Israël doit être rayé de la surface de la terre ». Ce mercredi, les tirs ont continué au mépris des avertissements américains.
« Le missile de longue portée Qadr-H et le missile de précision Qadr-F ont été tirés aujourd’hui et ont détruit des cibles » à quelque 1400 kilomètres selon les médias officiels et le chef adjoint des gardiens de la révolution, le général Hossein Salami.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les deux types de missiles ont été conçus pour frapper Israël, a dit le général de brigade Amir Ali Hajizadeh selon l’agence de l’ ISNA .
« La raison pour laquelle nous avons conçu nos missiles d’une portée de 2000 km (1200 miles) est d’être en mesure de frapper notre ennemi le régime sioniste à partir d’une distance de sécurité. »
Le commandant de la révolution islamique, le Major général Mohammad Ali Jafari d’Iran a déclaré que les missiles ont été tirés en marge de la « Power of Velayat », une référence à la doctrine religieuse de la direction de la République islamique.
Le lancement des missiles, qui survient deux jours après des tests similaires, montre que des silos de missiles du CGR, selon Jafari sont « dispersés dans tout le pays et pleinement opérationnels ».
Ce mardi, Jafari a été cité par Tasnim comme disant que « la plupart » des missiles du CGR sont capables d’atteindre Israël et que « les ennemis de la révolution islamique et la sécurité dans la région devraient être en panique sur le bruit des missiles du CGR. »
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré mercredi que les États-Unis allaient prendre des mesures contre l’Iran si les tests de missiles balistiques à longue portée sont confirmés.
« Je tiens à réitérer, au cas où les gens douteraient encore, que si l’Iran brise l’accord (nucléaire), nous allons agir », a déclaré M. Biden lors d’une visite en Israël et dans les territoires palestiniens.
« Toute leur activité conventionnelle est en dehors de l’accord, nous allons agir partout où nous pourrons le faire. »
Les États-Unis ont frappé l’Iran avec de nouvelles sanctions sur son programme de missiles en Janvier, 24 heures après des sanctions distinctes relatives aux activités nucléaires de Téhéran qui avaient été levées en vertu d’un accord historique avec les puissances mondiales.
Ce mardi, suite aux critiques des États-Unis, l’Iran a menacé de se retirer de l’accord nucléaire avec les puissances mondiales.
« Si nos intérêts ne sont pas préservés dans l’affaire nucléaire, il n’y aura aucune raison pour nous de continuer », a dit Abbas Araqchi, vice-ministre des Affaires Étrangères de l’Iran, qui a été cité par les agences de presse iraniennes comme intervenant lors de l’allocution prononcée auprès des responsables iraniens à Téhéran.
« Si d’autres parties décident, ils pourraient facilement violer l’accord. Cependant, ils savent que cela sera à leurs dépens ».
Les tests datent de moins de deux semaines après les élections en Iran avec Hassan Rouhani, président modéré du pays.
Le rapport des Gardiens de la Révolution au guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, pas Rouhani, et leur influence dépasse de loin celle de l’armée et d’autres forces armées.
Les essais de missiles balistiques ont été considérés comme un moyen pour les militaires iraniens de démontrer que l’accord nucléaire n’aura aucun d’impact sur leurs plans.
Jafari et le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, ont parlé des essais à la télévision, en minimisant l’effet des efforts américains pour perturber ces activités.
« Nos principaux ennemis, les Américains, ont activé de nouvelles sanctions contre la République islamique d’Iran et cherchent à affaiblir la capacité des missiles du pays », a déclaré Hajizadeh.
« Les gardes et les autres forces armées sont les défenseurs de la révolution et le pays ne va pas acquiter un péage à qui que ce soit et se dressera contre leurs exigences excessives. »
L’accord sur le programme des missiles balistiques de l’Iran a été violé depuis l’accord nucléaire avec les États-Unis et cinq autres puissances signé à Vienne le 14 Juillet de l’année dernière.
Le 11 Octobre, Téhéran a effectué le premier tir de deux essais de missiles balistiques qui a irrité Washington. La télévision d’État a diffusé pour la première fois des images de bunkers de stockage de missiles.
Un panel de l’ONU a déclaré en Décembre la violation des résolutions précédentes visant à empêcher Téhéran de développer des missiles capables de transporter une ogive nucléaire.
L’Iran a toujours nié la recherche d’une arme atomique et fait valoir que ses missiles ne seraient jamais conçus pour porter une bombe.
L’accord nucléaire a été annoncé par les modérés tels que Rouhani, qui a bâti sa réputation sur les négociations.
En annonçant les nouvelles sanctions de missiles le 17 Janvier, un jour après l’accord nucléaire qui a été mis en œuvre, le président américain Barack Obama a déclaré les « profondes divergences » avec Téhéran sur ses « activités déstabilisatrices ».
Cinq Iraniens et un réseau d’entreprises basés dans les Émirats Arabes Unis et la Chine ont été ajoutés à une liste noire américaine.
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