Selon le coordonnateur des opérations du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, de nouvelles instructions stipulent qu’Israël permet aux habitants de la bande de Gaza de sortir du pays, mais dans des conditions qui les empêchent d’y revenir pendant une période d’un an au minimum.

Selon ce document, le passage de la frontière  jordanienne (Allenby), sera sous condition, celle de ne pas revenir pendant au moins un an.
Selon le site Ha’aretz, pas plus de 100 personnes par semaine pourront quitter le pays, et dans les conditions suivantes :

  • En cas de traitement médical privé
  • En cas de réunions spéciales
  • En cas d’études supérieures à l’étranger

Il est évident que cette résolution est considéré comme un changement de la politique qui a duré environ 20 ans, car Israël, pour des raisons de sécurité, empêche depuis 1997 les déplacement de la population de la bande de Gaza à l’extérieur du pays et de retour par la Jordanie.

L’exigence de rester hors du pays pendant un an au moins est considéré comme un facteur de dissuasion, étant donné que le retour à la bande de Gaza par l’Égypte via Rafah, n’est guère facile.
Ces instructions nouvelles apparaissent dans un document particulier « Sur l’entrée des palestiniens en Israël », et ont été publiées sur le site du coordonnateur du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, à la fin du mois de février dernier.

Selon ces nouvelles instructions « tous les citoyens de la bande de Gaza entrés en Israël et en Judée Samarie afin de se rendre à l’étranger pour différentes raisons, peuvent le faire aujourd’hui mais à condition de s’engager par écrit à ne pas revenir, en passant par Israël, à la bande de Gaza au cours de l’année, et seulement après un examen de sécurité détaillée ».

Il convient de noter que l’Égypte a fermé le passage de Rafah en juillet de l’année 2013, et a isolé environ 1,8 million de palestiniens du monde.

Il convient également de noter que jusqu’à l’année 1991, les palestiniens de la bande de Gaza et de Judée Samarie avaient été autorisés à entrer à l’intérieur de la ligne verte et à se déplacer librement entre la Judée Samarie et Gaza.