A en croire un média arabe, Mahmoud Abbas a rencontré cette semaine, une délégation de gauchistes juifs, d’origine séfarade, venus clamer leur volonté de paix à Ramallah. Notons qu’elle aurait pu, tout aussi bien, être ashkénaze, cette délégation !
Selon Galei Tzahal, une radio juive qui a aussi rapporté l’événement, le rabbin de Kiryat Gat, Avraham Golan, non content de bénir le leader palestinien en lui souhaitant une longue vie ( les familles de victimes apprécieront!), lui a aussi offert… un repas casher.
Pour sa part et pour ne pas être en reste, un sculpteur israélien a cru bon marquer sa présence en lui faisant cadeau d’une statue de son buste ( cf. photo).
Sûr d’un public juif naïf, susceptible de gober n’importe quel mensonge surtout lorsqu’il émane des instances palestiniennes, Abbas a souligné que les Juifs Mizrahi (séfarades) étaient considérés comme partie intégrante de la nation arabe.
Ben, tiens ! Il faudrait essayer de convaincre les juifs des pays arabes, qui ont fui en masse les havres de paix musulmans, tout comme ces Yéménites récemment arrivés en Israël. Et sur sa lancée, d’ajouter qu’il souhaitait reprendre des pourparlers de paix avec tout le monde y compris avec… Netanyahu …. Sur un mode plus anecdotique ( en apparence) il a affirmé adorer les chansons du chanteur israélien Moshe Eliyahu dont la famille vivait en Syrie.
Evidemment les médias arabes ne pouvaient pas laisser passer si belle occasion de vouer aux gémonies les déclarations de Mr Abbas; le journal égyptien « Al Arabya News » ( à ne pas confondre avec Al Arabiya) a qualifié la rencontre de «désastre» esthético-politique, minimisant, de surcroît, la bénédiction donnée par le rabbin, redevenue simple prière comme celles qui sont récitées, chaque semaine, par les fidèles en guise de reconnaissance et de fidélité aux pays et aux dirigeants, dont ils sont les citoyens.
Si la plate-forme du Fatah n’a jamais caché son intention de diviser la société israélienne en appelant systématiquement les responsables arabes à rencontrer les gauchistes israéliens, reconnaissons l’habileté des termes employés d’une hypocrisie toute diplomatique : » Rétablir nos relations directes et solides avec le camp de la paix israélien, et revitaliser notre action commune pour une paix juste… ». Fort heureusement, la duplicité ne peut éternellement s’abriter derrière des propos équivoques sans normaliser pour autant avec Israël, qui est rejetée pendant que l’occupation continue. »