La Cour d’appel d’Amman a décidé aujourd’hui de revenir sur une décision antérieure qui a rejeté la demande de la France d’extrader Nizar Tawfiq Hamadeh, un citoyen jordanien soupçonné dans l’attaque d’un restaurant juif à Paris en 1982.
Le tribunal a rejeté la décision d’un tribunal en Février dernier, basé sur la prescription des crimes commis par Hamadeh, il y a plus de 30 ans.
Les autorités françaises accusent ce jordanien d’être derrière l’attaque du restaurant Jo Goldenberg en 1982, et au cours duquel six personnes ont été tuées et 22 autres blessées.
La décision de la Cour d’appel permet la poursuite et l’extradition du suspect. Dans le même temps, le tribunal a renvoyé l’affaire à un autre tribunal de première instance pour examen.
La justice jordanienne a également rejeté l’extradition de Mohamed Suhair al Abasi, connu comme Amjad Atta, le complice présumé de Hamadeh.
Dans le cas d’Al Abasi, l’extradition a été rejetée en Février parce que le suspect avait été arrêté avant l’entrée en vigueur du traité d’extradition entre la Jordanie et la France, en Juillet 2015.
En Mars 2015, les autorités françaises ont demandé l’extradition de Al Abasi, Hamadeh et un autre suspect.
Tous les trois sont d’anciens membres du groupe terroriste palestinien Abou Nidal.