Le « Championnat Debating » au sein de l’université américaine de Morehouse à Atlanta, a été contesté car le sujet en était la justification des attaques incessantes palestiniennes contre des civils israéliens.
Le thème de débat proposé pour l’événement était : « La Chambre estime que la violence palestinienne contre les civils israéliens est justifiée. »
Les étudiants ont été affectés par ce point de vue et la moitié des participants ont été contraints de plaider en faveur des attaques terroristes contre des civils israéliens. L’autre moitié est sortie pour contester un tel sujet.
Le PDG de l’Anti-Defamation League, Jonathan A. Greenblatt a dit : « Il est scandaleux et profondément offensant que les étudiants participant à cet événement, dont certains étaient juifs, aient été forcés de choisir cette option ou de perdre des points dans ce championnat national ».
Greenblatt a poursuivi : « Alors que le conflit israélo-palestinien offre beaucoup de questions qui pourraient être dignes d’un débat, le fait de demander aux étudiants de ne pas les laisser s’exprimer contre le terrorisme qui tue des civils, est une décision insensible et odieuse. Certains étudiants ont commencé à pleurer lors de leurs présentations parce qu’ils étaient très profondément perturbés d’avoir à plaider en faveur du terrorisme et de la violence ».
Greenblatt a ajouté : « Il est difficile d’imaginer que les organisateurs puissent demander aux élèves de défendre les attaques d’Al-Qaïda contre les États-Unis le 9/11, et cela ne devrait pas être différent car il n’y a pas de justification légitime du terrorisme. Alors que l’ADL est un ardent défenseur de la liberté d’expression et du rôle du débat sur la place publique, elle a dit que ceux qui sont derrière ce thème, ont eu un très mauvais jugement ».
L’ADL a appelé les organisateurs de l’Association des universités aux États-Unis, qui ont organisé l’événement, à faire des excuses publiques pour cet incident, et à utiliser cet événement comme un moment d’enseignement afin que les étudiants ne soient pas obligés de faire valoir un point de vue immoral.
