Dans cette image capturée à partir d’une vidéo et mise en ligne à partir de l’UGC, un homme porte un enfant après des frappes aériennes qui ont touché la ville d’Alep, en Syrie, ce jeudi 28 Avril 2016.
Un groupe de secours syrien et une équipe de premiers intervenants ont affirmé que les nouvelles frappes aériennes sur la ville contestée d’Alep ont tué plus d’une douzaine de personnes et détruit au moins un immeuble résidentiel.
La nouvelle violence de ce jeudi porte le nombre de morts au cours des dernières 24 heures à 61 tués. (Validated UGC via AP vidéo)
Dans un geste controversé, Nadim Koteich, un analyste politique libanais bien connu a révélé son soutien à l’annexion israélienne de la ville syrienne actuellement assiégée d’Alep, faisant valoir que si tel avait été le scénario, la ville aurait été paisible à l’image du Golan.
Dans un commentaire qu’il a publié sur sa page Twitter, Koteich a exprimé ses profonds regrets devant l’absence de décision israélienne d’annexer Alep.
« Si Israël avait annexé Alep, cette ville aurait été en sécurité aujourd’hui, comme dans le Golan. Les citoyens d’Alep auraient pu mieux vivre sous occupation que sous des décombres » a écrit Koteich.
Ce commentaire est venu peu de temps après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait déclaré qu’Israël n’allait jamais renoncer au Golan, qui officiellement a été annexé en décembre 1981, exaspérant les politiciens syriens. Ainsi, de nombreux activistes des médias sociaux syriens ont commencé à se quereller avec Koteich pour avoir exprimé son opinion pro-israélienne.
Un utilisateur Twitter affilié à l’opposition syrienne a déclaré : « le carnage à Alep augmente notre haine pour les sionistes, parce que sans Israël, Assad aurait disparu ».
Beaucoup d’autres commentateurs ont maudit Koteich, affirmant qu’il devrait être incarcéré comme comme agent israélien. Koteich anime une émission quotidienne diffusée sur une chaîne de télévision Libanaise Network. Lors de son émission, il a tendance à critiquer l’Iran et son implication au Liban, qualifiant ce pays « d’Etat mafieux » contrôlant le Hezbollah.
La ville syrienne d’Alep a été l’objet de bombardements sans fin de la part de l’armée de l’air syrienne au cours de la semaine passée, dans une tentative d’évincer les factions rebelles à la périphérie de la ville. Depuis, la ville a été exclue de la trêve forgée par l’administration américaine et la Russie. Ce vendredi, les frappes aériennes ont continué à cibler la ville, causant des centaines de victimes civiles.