Selon les médias israéliens, les enquêteurs de l’armée de défense israéliennes (FDI) croient que le soldat accusé d’avoir tué un terroriste à terre et qui avait déjà été neutralisé, à Hébron, a été motivé par une « idéologie du mal », considérant que le Palestinien « doit mourir » selon des documents de l’armée qui ont été divulgués aux nouvelles chaînes numériques du pays.

Une vidéo enregistrée en mars dernier montre le sergent Elor Azria, 19 ans, tirant sur Abdul Fatah al Sharif alors qu’il gisait sur le sol. Azria est aujourd’hui poursuivi pour assassinat, ce qui a suscité un débat enflammé et polarisé, alors que beaucoup de personnes situées à droite du spectre politique soutiennent l’action du soldat.

Cependant, les présumés documents internes obtenus par les officiers militaires voient la motivation du jeune Azria comme « très négative », et lui reprochent de « ternir l’image d’Israël et des Forces de défense israéliennes ».
Le jeune Elor a également été accusé de changer à plusieurs reprises sa version des événements. Au début, il a affirmé qu’il craignait que le Palestinien ait une ceinture d’explosifs. Il a admis plus tard qu’il pensait que al Sharif « devait mourir », car il avait blessé un autre soldat.

L’acte d’accusation allègue que Azria a ouvert le feu « violant les règles d’engagement, sans justification opérationnelle, lorsque [Abdel Fattah] al Sharif gisait blessé sur le terrain… et ne représentait aucune menace immédiate et réelle contre l’accusé, les civils ou les soldats ».