Israël a donné des responsabilités aux forces de sécurité de l’Autorité palestinienne (PA) dans les villes et villages autour de Jérusalem qui étaient auparavant sous sa juridiction, selon le Times of Israel.
Les forces de l’AP ont accru leurs opérations dans la « zones B » de Judée-Samarie depuis les accords d’Oslo de 1995 définis sous contrôle civil palestinien et sous sécurité israélienne.
Cependant, ces dernières années, la criminalité a grimpé en flèche dans ces villages en raison d’un manque de présence policière entraînant une montée du nombre de criminels à des niveaux alarmants atteints dans certaines villes.
En ce sens, les médias signalent que les Palestiniens ont recruté des agents de contrôle, avec le consentement d’Israël, pour faire face à la criminalité commune, l’abus de drogues, le vol de voiture et même des raids contre les groupes terroristes et la confiscation des armes illégales.
Les villages où la plupart de ces types d’opérations de police sont menées se font à Anata, Al Azarie, Abu Dis et A-Ram, juste à l’extérieur de Jérusalem et certaines rues adjacentes aux quartiers juifs dans la partie orientale des quartiers de la ville.
Dans les années 90, Israël s’était réservé la sécurité dans ces zones en raison de leur proximité avec Jérusalem, plutôt que de les transférer complètement à la juridiction palestinienne (appelée «zone A»).
En moyenne, au cours des derniers mois, il y a une augmentation du nombre d’arrestations et d’attaques qui ont été contrecarrées par les forces palestiniennes, en particulier à A-Ram, où une partie de la population est constitué de résidents israéliens.