Il y a 36 ans, le 27 juin 1976, débutait la prise d’otage à partir d’une escale à Athènes d’un Airbus en provenance de Tel Aviv par des terroristes « palestiniens » et des membres de l’extrême gauche allemande. L’avion (censé rejoindre Paris) fut détourné en direction d’Entebbe en Ouganda. Le président Idi Amin Dada s’est rendu complice de ces terroristes en mettant à leur disposition l’aéroport international d’Entebbe ainsi que son armée.

Alors que le commando menaçait d’exécuter tous les otages juifs et/ou israéliens (plus d’une centaine) si l’État Israël n’accéderait pas à leurs exigences. Le gouvernement pris alors la décision de préparer une opération militaire qui marquera l’Histoire.

Le 4 juillet, une centaine de soldats appartenant aux unités d’élite de Tsahal (Sayeret Matkal et Brigade Golani) ainsi que plusieurs membres du Mossad furent envoyés à Entebbe et réussirent à se faire passer pour un convoi transportant le président Amin Dada, celui-ci ayant pris l’habitude de rendre visite aux terroristes.

Une fois arrivé devant le hall principal où se trouvaient les otages, le convoi (israélien) prit par surprise les forces ennemies en présence.

Alors que les forces israéliennes étaient en territoire ennemi, bien moins nombreuses et confrontées à une mission extrêmement sensible et risquée étant donné qu’il s’agissait de la libération de plus de 100 otages… l’issue fut une fois de plus miraculeuse : en trente minutes, les sept terroristes sont éliminés, 45 soldats ougandais (donc complices) tués et 11 avions ennemis détruits (par des forces terrestres !). 102 des 105 otages furent secourus, les trois autres étant malheureusement décédés.

Une seule perte est à signaler du côté israélien, le commandant de la Sayeret Matkal, Yonatan Netanyahou (ז »ל), le frère de Binyamin, qui s’est sacrifié pour la réussite de la mission. Un héros auquel il convient de rendre hommage aujourd’hui.

Plus que jamais, l’État d’Israël, le peuple juif et l’ensemble des amis d’Israël (donc le Monde Libre) ont le devoir de ne jamais oublier.

 

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