Le groupe de travail pour les palestiniens de la Syrie, a affirmé que 17 réfugiés palestiniens avaient péri sous la torture dans les prisons syriennes depuis le début de l’année 2016, et jusqu’au mois de juin en cours.

Israël est souvent montré du doigt lorsqu’il s’agit de parler du traitement des Palestiniens en Israël. Mais les actes commis sous la dictature sanguinaire syrienne sont souvent étouffés par les médias, préférant plutôt se mobiliser dès qu’un terroriste palestinien est tué après un attentat.

On trouvera ici un résumé succinct des principales agressions, envers les Palestiniens, depuis la prise du pouvoir par Hafez, père de Bachar.

Extraits:

« En 1970, le père de Bachar, Hafez el Assad, s’emparait du pouvoir en éliminant l’aile gauche du parti Baas, celle qui soutenait la révolution palestinienne. L’ancien président Atassi passera plus de vingt ans en prison. Ancien secrétaire général du Parti communiste, Riad al Turk sera lui emprisonné et torturé pendant dix-sept ans. A l’époque, le camp de concentration de Tadmor fut rempli d’opposants de gauche ».

« Au printemps 1976, Hafez el Assad intervenait massivement dans la guerre civile du Liban, mettant tout son poids pour éliminer l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui y avait ses bases principales ».

« En 1983, Yasser Arafat et 4 000 combattantes et combattants se retrouvèrent encerclés dans la ville libanaise de Tripoli par des tanks syriens ».

On y rappelle, entre autres, les liens étroits entre le régime de Damas et les islamistes, notamment du Hamas, ainsi que la manipulation, par ce même régime, d’organisations terroristes comme celle d’Abou Nidal qui tua plus de Palestiniens que d’Israéliens ou le FPLP-CG.

Extraits :

« La gestion du dossier palestinien par Hafez al-Assad peut être définie comme une succession d’ingérences, de manipulations et d’agressions, dont les plus marquantes sont l’intervention de l’armée syrienne au Liban en 1975, le massacre de Tal al-Za’atar en 1976, la guerre des camps de la seconde moitié des années 1980 destinée à éliminer l’OLP de Yasser Arafat, etc… »

« Le FPLP-CG a pu opérer librement au-delà des frontières de la Syrie et de la région, sous la supervision et avec le soutien des autorités syriennes. Il est responsable de quelques-uns des attentats les plus marquants de la décennie 1970 : attentat contre un bus scolaire en Israël, bombe dans un avion de la Swissair, prises d’otages répétées…

Combattre aux côtés des Palestiniens, c’est donc combattre implacablement le régime sanguinaire du criminel contre l’humanité qui s’accroche au pouvoir en Syrie, avec le soutien militaire de Vladimir Poutine et de l’Iran et de ses mollahs.