Trois jours après l’attaque brutale à Nice sur la Côte d’Azur qui a tué 84 personnes, sur là Promenade des Anglais, la ville surnommée « Petite France » est encore sous le choc.
Les discours de la journée tournent autour des événements graves du 14 juillet. Selon des sources dans la communauté juive de la ville, à l’hôpital de Nice, il y a quatre Juifs blessés, dont trois dans un état critique et dont deux sœurs.
Caroline.« Mon cousin et ma tante ont vécu à Nice, juste à côté de la scène de l’attaque » a dit Caroline, sur Canal 2 :
« Mon cousin m’a dit qu’il avait vu l’attaque, c’était terrible, un grand camion roulant très vite, tout le monde a pleuré et de nombreuses familles ont été blessées, beaucoup d’enfants et aujourd’hui ma famille n’ose plus sortir ».
Jean-PierreJean-Pierre, un autre membre de la communauté a témoigné :
« De nombreuses familles ont souffert, nous avons reçu les nouvelles de notre famille de Nice et nous étions très inquiets » a déclaré Jean-Pierre.
Ajoutant : « A six heures du matin, j’ai entendu parler de ce drame à la télévision et j’ai commencé à les appeler jusqu’à ce qu’ils me disent qu’ils aillaient très bien. Ils étaient à l’endroit de l’attaque et ont fui la scène. Ils disent que la situation était dramatique et très éprouvante, ils ont vu des gens sur la route, même les enfants ».
MarcelC’est ensuite Marcel qui a tenu a dire ce qu’il pense aujourd’hui de la France :
« La vie est agréable, il y a beaucoup de synagogues, une grande communauté juive d’environ 30.000 personnes. Aprés cette attaque, ce désastre, nous avons contacté ma famille et avons parlé avec eux au téléphone. Le terrorisme vient de toute la France, il y a un danger dans tous le pays et pour être honnête, en France, je ne me sens pas en sécurité comme en Israël ».
SandraSandra, une résidente de Nice est venue en vacances en Israël, elle a déclaré dans une interview à la chaîne 2 qu’elle a d’abord entendu parler de l’attaque et, à sa grande horreur, ses parents étaient présents. « Nous avons été choqués » dit-elle. « Nous avons appelé immédiatement pour vérifier si tout le monde était vivant et en bonne santé. Dieu merci, tout le monde allait bien. Je ne peux pas décrire ce désastre. Ils ont du courir vite. Ils étaient avec les enfants, avec la famille. Ils ont vu le camion et ont entendu les cris sans comprendre ce qu’il leur arrivait ».