Les quelques médecins restants s’occupant des patients dans les zones assiégées à l’est d’Alep ont lancé un appel au président américain Barack Obama pour intervenir et fournir une assistance à plus de 250.000 personnes piégées dans la zone.

Dans une pétition signée par les médecins, la Maison Blanche a été invitée à imposer une zone d’exclusion aérienne sur Alep afin que les frappes aériennes ne puissent pas être effectuées sur les hôpitaux.

 » On n’a pas besoin de larmes ou de sympathie ou même des prières : nous avons désespérément besoin d’une zone exemptée des bombardements sur l’est d’Alep pour arrêter les attaques, et l’action internationale pour assurer qu’Alep n’est pas assiégée à nouveau « , selon la lettre.

La lettre se poursuit en affirmant que, si les attaques contre les établissements médicaux continuent au rythme actuel, il n’y aura plus d’hôpitaux dans un mois.

Le plaidoyer vient après que le gouvernement russe ait annoncé trois heures de trêves quotidiennes pour permettre l’aide humanitaire dans la ville.

Lors d’une conférence à Moscou, le général Sergei Rudoski, un haut fonctionnaire de défense russe a déclaré mercredi que l’action militaire, l’artillerie et les frappes aériennes seront arrêtées entre 10 heures et 13 heures, heure locale. L’Organisation des Nations Unies a immédiatement dit que trois heures ne sont pas suffisantes  pour aider le peuple et a demandé 48 heures de plus.

Dans la lettre déchirante, les médecins ont dit que,  » depuis la révolte contre le président Bachar al-Assad ils ont les témoignages d’innombrables patients, amis et collègues qui ont souffert de violence « . Les médecins ont dit que, bien qu’ils se soient engagés à aider ceux qui sont piégés à Alep, le président américain devrait « faire son devoir ».

Les médecins ont également exhorté Obama  » d’agir maintenant pour arrêter les bombes qui continuent à tomber sur la ville « . Un hôpital est attaqué toutes les 17 heures dans la région et les médecins n’ont pas d’autre choix que de laisser les enfants mourir à cause de la pénurie de sang, des fournitures médicales et de scanners de pointe, selon le Guardian.

« Ce qui nous fait souffrir le plus, en tant que médecins, est de choisir qui va vivre et qui va mourir. Les jeunes enfants sont parfois amenés dans nos salles d’urgence si gravement blessés que nous devons prioriser ceux qui ont de meilleures chances, ou tout simplement ne pas avoir l’équipement pour les aider ».

 

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