La femme écrivaine allemande et révisionniste, Ursula Haverbeck, 87 ans, a été condamnée à effectuer huit mois de prison après avoir affirmé qu’aucun Juif n’avait été assassiné à Auschwitz.
Ce vendredi, le tribunal allemand a condamné Haverbeck sur des accusations de sédition.
En vertu du code pénal allemand, Volksverhetzung interdit l’incitation à la haine contre une fraction de la population.
Toute personne qui nie publiquement, endosse ou minimise les événements de la Shoah, peut être condamné à un maximum de cinq ans de prison.
Selon les médias allemand Deutsche Welle, Haverbeck manquait «totalement de respect» pendant la procédure,, et a fait d’autres commentaires offensifs dans la salle d’audience.
Haverbeck prétend que Auschwitz n’était rien de plus qu’un camp de travail et qu’aucun élément de preuve ne démontrait le contraire.
Les rapports montrent également que la femme de 87 ans a une longue expérience de l’activité de la droite radicale, y compris la distribution de propagande nazie, et de négationnisme. Elle a envoyé une lettre à un maire allemand pour exprimer son soutien à la garde ex-nazi Rainer Heller, lors de son procès, en déclarant à la télévision que «la Shoah est le mensonge le plus grand et le plus durable de l’histoire».
Haverbeck a été condamnée à une amende par plusieurs tribunaux et a reçu deux peines de prison.