JUIFS! LES BOURREAUX SONT PARMI NOUS! – Par Rony Akrich

 

Tout ĂȘtre Ă©pris de droit et de justice ne peut rester insensible face aux comportements et Ă  la conduite sans nom, si ce n’est criminelle, perpĂ©trĂ©s par des Juifs scĂ©lĂ©rats.
Des personnels de santĂ©, des patients jeunes ou ĂągĂ©s, des Ă©lĂšves, des professeurs, des conducteurs, des policiers, des militaires, des fonctionnaires, entre autres, sont agressĂ©s et agressent, malmenĂ©s et malmĂšnent, menacĂ©s et menaçant, violĂ©s ou violentĂ©s et mĂȘme brĂ»lĂ©s vifs par une sociĂ©tĂ© en perte de ses repĂšres moraux. Du religieux au sĂ©culier, du bourgeois au pauvre, de droite comme de gauche, tous hurlent, braillent, menacent mais jamais n’écoutent le prochain.
Le rationnel de la violence repose sur la notion de suprĂ©matie et sur une croyance bornĂ©e en l’absolu d’un pouvoir des puissants. Ces individus-lĂ  ne peuvent demeurer naĂŻfs face aux palabres des avortons de l’HumanitĂ© et de leur prĂ©tendue morale, ils sont rĂ©solus et armĂ©s d’arrogance, de virulence et de passion froide.

Que leur importe le droit et le devoir, ils les mĂ©prisent, les lĂ©gislations sont fabriquĂ©es pour les prĂ©caires et les Ă©phĂ©mĂšres, leur Ă©thique, leur juste mesure et leur prĂ©tendue conscience desservent la race des seigneurs. Eux savent faire triompher le « vrai droit », celui de la nature pure et propre, les rĂšgles sociĂ©tales sont arbitraires, si elles existent c’est uniquement pour exaucer les faibles qui veulent se dĂ©fendre des forts.

CalliclĂšs, chez Platon, loue les vertus guerriĂšres, l’ivresse de la volontĂ© de puissance Ă  l’égard du troupeau de l’HumanitĂ© que reprĂ©sente Ă  ses yeux la sociĂ©tĂ©.
Les rĂ©cents actes de violence ont causĂ© non seulement la souffrance d’innocentes victimes, mais parfois la mort. NĂ©anmoins, nous savons tous pertinemment qu’il existe un droit et une justice les concernant. C’est encore plus choquant d’apprendre que des Juifs sont Ă  l’origine de telles barbaries, qui plus est, religieux dans nombre de cas. Ni la loi, ni la foi n’eurent droit de citĂ© chez ces ordures!
Faites attention aux intĂ©grismes spirituels ou sĂ©culiers, aux extrĂ©mismes politiques de tous bords, aux individus persuadĂ©s d’avoir toujours raison et d’ĂȘtre les plus forts !
Ils ont tous un mode d’influence trivial. Ils s’affirment, haut et fort, comme l’unique idĂ©ologie capable d’offrir un monde meilleur. Ils lĂ©gitiment, subtilement, l’emploi de la violence, seule vĂ©ritable solution au ressentiment et Ă  l’impatience qui les rongent au nom d’une lutte forcĂ©ment juste.
Marre de toutes ces idéologies qui maintiennent les déchirures entre les hommes et fomentent des rivalités sans fins, instaurent un état de crise sociale!
L’ensemble des dogmatismes idĂ©ologiques provoquent des scissions incorrigibles et dĂ©sastreuses, ils possĂšdent, en leur for intĂ©rieur, un potentiel de fĂ©rocitĂ© tĂ©nĂ©breuse.
Je crois sincĂšrement aux faits sournois de l’idĂ©ologie exacerbĂ©e, celle-ci sert les intĂ©rĂȘts vils et mĂ©prisables d’individus avides de pouvoir, en quĂȘte d’appĂ©tit de vengeance, de rĂ©pression, de passions individualistes et iconoclastes.
La foi, pas forcément religieuse, est souvent un voile qui dissimule la bestialité de créatures en mal de vivre et fournit un plaidoyer du bon droit.
C’est toujours en son nom que l’on affirme la nĂ©cessitĂ© du combat oĂč l’endoctrinement est un Ă©difice psychologique qui autorisera et permettra de disculper la bĂȘte humaine de toutes sortes d’exactions, de prĂ©tendre Ă  la justice, de dĂ©savouer la morale et de se moquer de toute Ă©thique.

La Bible nous permet d’entendre et de rĂ©flĂ©chir: « Dieu dit: « Qu’as-tu fait! Le cri du sang de ton frĂšre s’élĂšve, jusqu’à moi, de la terre.» (GenĂšse 4:10) Un verset significatif qui sous-entend, de maniĂšre imagĂ©e, une vĂ©ritĂ© probante: tout comportement, toute attitude violente Ă  l’égard d’autrui est un acte grave et condamnable.

Un autre passage biblique affirme que si un corps est trouvĂ© mais l’identitĂ© du tueur inconnue, une cĂ©rĂ©monie spĂ©ciale devra avoir lieu et les anciens du village le plus proche devront y dĂ©clarer: «Et ils diront tour Ă  tour: « Nos mains n’ont point rĂ©pandu ce sang-lĂ , et nos yeux ne l’ont point vu rĂ©pandre. Pardonne Ă  ton peuple IsraĂ«l, que tu as rachetĂ©, Seigneur! Et n’impute pas le sang innocent Ă  ton peuple IsraĂ«l! » Et ce sang leur sera pardonnĂ©. » (DeutĂ©ronome 21: 7-8).

Pour que notre sociĂ©tĂ© puisse invoquer l’innocence, il faudrait agir, faire tout notre possible pour que de telles actions abjectes ne se reproduisent plus. Cela est l’évidence mĂȘme, tous les services concernĂ©s doivent se consacrer Ă  ce labeur, pour une sociĂ©tĂ© plus juste, plus honnĂȘte. Nos forces de sĂ©curitĂ© doivent repĂ©rer et punir ceux qui exĂ©cutent ces faits et gestes abominables, la tolĂ©rance zĂ©ro sera dorĂ©navant la mesure Ă©talon.

Il faut condamner les malfrats en col blanc, à kippa de couleur ou non, en blouse blanche ou en uniforme, homme ou femme, pÚre ou mÚre, mari ou épouse, toute cette racaille nauséabonde doit prendre le chemin des geÎles, non pour y moisir mais pour réapprendre à vivre aux sons des vraies valeurs humaines.

Nul ne pourra rester en poste et continuer de salir et d’empoisonner l’environnement, non seulement les individus mais tout autant les institutions de toute obĂ©dience devront ĂȘtre fermĂ©es pour cause de salissure nationale. L’enseignement de la haine, de l’intolĂ©rance et l’incitation Ă  la violence contre ces autres, qui ne nous ressemblent guĂšre ou ne sont pas tels que nous le voudrions, doit ĂȘtre rĂ©primĂ© sans violence mais avec fermetĂ©.

Mais tout cela n’est pas suffisant!
L’existence d’une jeunesse agressive, irritable, imprĂ©gnĂ©e de prĂ©jugĂ©s, rĂ©vĂšle un dĂ©faut, une carence au sein de notre systĂšme d’enseignement national, comme du milieu familial Ă©ducatif, qui ne peut plus ĂȘtre ignorĂ©e. A ces fins, il faudrait pouvoir remettre en question l’ensemble des systĂšmes scolaires responsables de ces dĂ©sastres: le religieux, le laĂŻque et l’orthodoxe.

Acceptons que l’enseignement se conçoive comme la saisie d’un savoir, ce dernier sera Ă©ventuellement d’ordre scientifique et technique, telle est la formule le plus souvent favorisĂ©e, elle demeure nĂ©anmoins trop rĂ©ductionniste. La plupart de nos enfants terminent leur scolaritĂ© avec un certain bagage de savoir quantitatif mais on peut rarement les qualifier d’éduquĂ©s, au sens qualitatif du terme. Il faut que notre cher et tendre bambin commence Ă  penser, Ă  rĂ©flĂ©chir et, Ă  cet effet, puisse vivre et prendre connaissance de la vie, conscience de lui-mĂȘme, prescience de l’homme.

L’instruction est bien plus qu’une science apprise et digĂ©rĂ©e, elle doit pĂ©nĂ©trer l’ĂȘtre au plus profond de ce qu’il croit ĂȘtre. L’enseignement bouleverse totalement celui qui sait, il lui offre la sagesse et l’élĂ©gance d’une culture, la conscience des valeurs du savoir humain. La famille et les institutions scolaires doivent, ensemble, faire Ɠuvre d’éducation pour mieux soutenir l’évolution et le devenir de nos Ă©lĂšves, de nos enfants, pour les transporter vers une plus grande plĂ©nitude, sensibilitĂ©, perspicacitĂ©, Ă©rudition, ouverture et responsabilitĂ©.
Poursuivre, aller bien au-delĂ , promouvoir les valeurs positives. Il ne suffit pas, par exemple, d’enseigner l’amour de la terre d’IsraĂ«l et de la tradition juive sans jamais vouloir remettre cela dans un contexte pluriel. C’est aussi un devoir d’enseigner le sens de l’altĂ©ritĂ© vis avis de tous et de toute la CrĂ©ation, une exigence de considĂ©rer l’autre comme moi-mĂȘme, avec bontĂ© et Ă©quitĂ©.

Notre tradition HĂ©braĂŻque est emplie d’une pĂ©dagogie positive qui est malheureusement ignorĂ©e de la plupart de nos jeunes, et moins jeunes, Ă©tudiants. Voici, malgrĂ© tout, quelques prescriptions prĂ©levĂ©es dans notre riche patrimoine qui seraient en mesure d’ĂȘtre tout ou partie de notre citoyennetĂ©, en clair, d’ĂȘtre entendues et comprises par chaque gamin israĂ©lien dĂšs la petite enfance.
Nos maitres enseignent: « C’est pourquoi l’homme a Ă©tĂ© créé unique, afin d’enseigner que celui qui dĂ©truit une vie, c’est comme s’il avait dĂ©truit le monde, et celui qui sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvĂ© le monde. » (Talmud de JĂ©rusalem traitĂ© de Sanhedrin ch.4 Mishna 5 et dans le MishnĂ© Torah du Rambam: lois du Sanhedrin, ch12, 7).

L’égalitĂ© fonciĂšre de tous les ĂȘtres humains, Juifs et non-Juifs, est l’un des fondements de la foi rabbinique. Ben Azzai l’affirme «Ceci est l’histoire des gĂ©nĂ©rations de l’HumanitĂ©. Lorsque Dieu crĂ©a l’ĂȘtre humain, il le fit Ă  Sa propre ressemblance.» (Gen.5: 1). C’est l’une des rĂšgles fondatrices et essentielles de la Torah (Sifra, Kedoshim 4, 89b), l’enseignement de Hillel confirme cela : nous devons « aimer tous les ĂȘtres humains, toutes les crĂ©atures », et pas seulement les enfants d’IsraĂ«l.

Le JudaĂŻsme rabbinique a dĂ©crit la relation de Dieu avec les Juifs et les non-Juifs dans une dĂ©claration attribuĂ©e Ă  Rabbi Akiva trouvĂ©e dans Avot 3:18: «Bien-aimĂ© est l’ĂȘtre humain en ce qu’il a Ă©tĂ© créé Ă  l’Image ».
Et comment ne pas rappeler, peu ou prou, la pensĂ©e du Rav Kook dans l’un de ses multiples ouvrages: « les lumiĂšres du SacrĂ© ».

« La saintetĂ© suprĂȘme est remplie d’amour, de bontĂ© et de patience, parce qu’elle est pĂ©nĂ©trĂ©e de perfection. La haine, le jugement et la sĂ©vĂ©ritĂ© sont les consĂ©quences de l’oubli de Dieu et d’une violence Ă  l’égard de la lumiĂšre et de la saintetĂ©. Plus la quĂȘte de Dieu grandit dans votre cƓur, plus l’amour de tous grandira dans votre cƓur. Si vous aimez les mĂ©chants, les nĂ©gateurs de Dieu et dĂ©sirez le mieux et le meilleur pour eux, vous les amĂ©liorerez rĂ©ellement grĂące Ă  la grandeur de votre foi.

Il reste pourtant vrai et de maniĂšre Ă©vidente qu’il nous est plus aisĂ© de sentir l’amour chez tous ceux trouvant grĂące Ă  nos yeux. Mais lorsque nous offrons notre affection Ă  toute personne par amour seul, alors nul mal, nuls maux, nulle laideur ne peuvent ĂȘtre perçus, ils sont Ă  nos yeux tous bons, biens et beaux. »

Ces enseignements, et tant d’autres semblables, doivent devenir la base de l’éducation de toute notre jeunesse. Ils ne sont guĂšre utopiques si nous le dĂ©sirons vraiment. Ainsi, nous permettent-ils de dĂ©clarer Ă  haute et intelligible voix que le JudaĂŻsme est source de moralitĂ© et non cause d’agressivitĂ©.
Les bourreaux, prĂ©citĂ©s, imprĂ©gnĂ©s du poison nazifiant, doivent ĂȘtre mis au banc de nos sociĂ©tĂ©s et punis Ă  la hauteur de leurs crimes innommables. Respect de l’homme!
 LĂ  est la pierre de touche!
« Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que lui-mĂȘme. » (Saint-Exupery, Lettre otage, 1943, p.402).


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