Tandis que l’État tente de convaincre la Haute Agence de la légalité des «inspections de kashrut» à l’entrée des hôpitaux, 14 hôpitaux israéliens se sont engagés à ne pas fouiller les sacs des visiteurs à la recherche de «Hametz». La liste des hôpitaux qui ont refusé de rechercher le pain sont les suivants :

Rambam, Carmel (Haïfa)

« Tel a-Shomer », « Ichilov », « Asaf a-Rofe » (Tel-Aviv),

Kaplan (Rehovot)

Barzilai (Ashkelon),

« Beilinson » (Petah Tikva)

« Meir » (Kfar Saba)

« Soroka » (Beersheba)

Ziv (Safed)

“Hillel Yafe” (Hadera),

A-Emek (Afula)

Yoseftal (Eilat).

Notez qu’il n’y a pas d’hôpital de Jérusalem dans la liste. Le centre médical de la Galilée occidentale (Naharya), situé dans un district à population majoritairement non juive, a accepté de respecter la fête de Pessah.

Il y a un an, avec le soutien de plusieurs députés à la Knesset du parti Meretz et du camp sioniste, ainsi que de l’organisation arabe de défense des droits humains Adalla, cette ONG a fait appel auprès du BAGATS pour exiger que les gardes des hôpitaux remplissent les fonctions d’inspecteurs de la casheroute pendant Pessa’h et retirent le pain des visiteurs de l’hôpital. Cette décision s’est répandue en Israël ces dernières années et a provoqué un tollé chez les Israéliens laïcs.

L’État demande un ajournement et le verdict de l’appel, déposé avant la dernière Pâque, n’a pas été rendu au début des vacances de 2019.

À la suite des résultats des audiences, les juges de la Haute Cour ont donné à l’État jusqu’au 1er juin pour préparer une nouvelle réponse aux questions relatives à l’appel. Mais 14 centres médicaux, sans attendre le résultat de l’audience, ont promis d’abandonner la kachrout forcée.