Le président Reuven Rivlin a décollé aujourd’hui pour une visite diplomatique en Europe, au cours de laquelle il tiendra une série de réunions politiques en Allemagne, en Autriche et en France. Le président sera accompagné du chef d’état major Aviv Kochavi, qui donnera des séances d’information sur la sécurité lors des réunions politiques.

La visite a été convoquée par les présidents des différents pays, les parties devant discuter des questions politiques à l’ordre du jour – y compris le danger de l’intensification du Hezbollah, l’accélération du programme nucléaire iranien et la question de la Cour internationale de Justice à La Haye.

Rivlin commencera sa visite à Berlin, où il rencontrera le président allemand Frank-Walter Steinmeier au palais présidentiel ainsi que le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Mass. Le lendemain, le président décollera pour Vienne, où il sera reçu par une garde d’honneur lors d’une cérémonie d’État au palais présidentiel. Après la cérémonie, le président tiendra une réunion politique avec le président de l’Autriche, Alexander van der Blanc, et sera l’invité d’un service commémoratif pour les victimes de l’Holocauste qui se tiendra au pied du monument aux Juifs de L’Autriche.

Jeudi, Rivlin se rendra à Paris, où il rencontrera le président français Emanuel Macron. A l’issue de sa visite en France, le président repartira en Israël.

« L’important voyage politique que j’entreprends aujourd’hui avec le chef d’état-major est plus important que jamais pendant cette période », a déclaré Rivlin à propos du voyage prévu. « L’Europe montre un engagement extraordinaire en faveur de la sécurité de l’Etat d’Israël, et au maintien de la stabilité au Moyen-Orient. « 

« La période actuelle ouvre une ouverture d’espoir pour le renforcement des voix modérées dans la région et nous mettrons tout en œuvre pour permettre à ces voix de trouver la bonne place », a-t-il ajouté. «C’est à ce moment que les forces extrémistes, dirigées par l’Iran, menacent de saper cette stabilité et il est important de veiller à ce que la communauté internationale soit impliquée, d’une voix résolue et sans compromis, dans la lutte contre le programme nucléaire iranien et ses soutien aux organisations terroristes.

« L’agenda de cette visite est aussi la lutte contre l’usage qui est fait de la Cour internationale de Justice de La Haye, contre nos soldats et civils », a conclu le président. « Nos soldats sont notre chair et notre sang, nos enfants et nos petits-enfants et nous faisons confiance à nos amis en Europe pour nous soutenir également dans cette importante campagne. »