À Rhodes, la haine anti-israélienne explose : « Ils nous ont pourchassés avec des couteaux et des motos »

Ce qui devait être des vacances estivales de rêve pour un groupe d’adolescents israéliens sur l’île grecque de Rhodes a tourné au cauchemar antisémite. En pleine nuit, une quarantaine d’individus, apparemment d’origine turque et animés par une haine pro-palestinienne viscérale, ont violemment pris pour cible ces jeunes touristes. Leurs témoignages glaçants, recueillis par Ynet, mettent à nu une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : le touriste israélien est devenu, dans de nombreux pays, une proie.

L’agression s’est produite aux abords du club « Hakuna Matata », réputé pour attirer de nombreux Israéliens. C’est là que Shahar Gutman et ses amis célébraient la fin de leur séjour à Rhodes, lorsque des rumeurs ont commencé à circuler sur la présence de militants pro-palestiniens dans les environs. Peu après, ces jeunes ont été pourchassés dans les rues par une bande de 30 à 40 individus, certains armés de couteaux, circulant sur des motos. Les assaillants semblaient savoir précisément qui étaient leurs cibles.

« On a vu qu’ils sortaient du coin du club, ils ont demandé si on était Israéliens, et quand on a répondu, tout est allé très vite. Ils ont appelé leurs amis, et tout le groupe a foncé sur nous en courant », raconte Shahar. Pris de panique, les adolescents ont tenté de se disperser et de se cacher. Certains se sont réfugiés derrière des buissons, d’autres derrière des véhicules. L’un d’entre eux a même feint un malaise pour échapper à ses agresseurs.

Yoav, un autre garçon attaqué, témoigne avec émotion : « Ils m’ont frappé, ont exigé que je contacte mes amis, j’ai dit que je n’avais pas de Wi-Fi et que je n’étais pas Israélien. Ils ont insisté pour voir mon passeport. J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai fait semblant de m’évanouir. Finalement, l’un d’eux a dit que ça suffisait, et ils sont partis. »

Ce déferlement de violence n’était pas un incident isolé. Quelques heures plus tôt, à des centaines de kilomètres de là, un autre événement inquiétant se déroulait sur l’île de Syros : une manifestation pro-palestinienne de grande ampleur empêchait 1 600 passagers d’un bateau de croisière israélien d’accoster. Les autorités grecques, averties par le Centre de surveillance national du ministère israélien des Affaires de la diaspora, avaient pourtant anticipé cette manifestation. Le rapport évoquait explicitement des appels au boycott des touristes israéliens sous couvert de dénonciation d’un supposé « nettoyage ethnique à Gaza » – une terminologie reprise directement de la propagande du Hamas.

Sur le terrain, cette « critique politique » se transforme trop souvent en attaques physiques. À Rhodes, pas de pancartes ni de slogans. Des coups, des cris, la peur au ventre. Une scène que des adolescents israéliens n’oublieront jamais.

La mère de Shahar, Orit Gutman, raconte : « Mon fils m’a appelé à 4h30 du matin : ‘Répondez vite, ils nous poursuivent’. Il était caché derrière un mur. Grâce à un Suédois qui les a conduits à son hôtel, puis à l’intervention de la police, ils ont pu être évacués à l’aéroport. Mais le traumatisme est immense. »

Si les autorités grecques affirment qu’il s’agit d’une « rixe entre fêtards », les témoignages et les circonstances ne laissent aucun doute : ces adolescents ont été ciblés parce qu’ils étaient Israéliens. Rien d’autre. Pas de dispute, pas de provocation. Juste la haine, brute et aveugle, déguisée en activisme politique.

Dror, un des passagers de la croisière bloquée, résume le sentiment grandissant d’insécurité : « Tant que le monde verra les images de Gaza et que notre système d’information restera aussi inefficace, les agressions continueront. »

Le déni occidental face à l’antisémitisme contemporain, déguisé en « antisionisme », atteint ici un point critique. Que des adolescents soient pourchassés en pleine nuit par des hommes armés de couteaux dans une ville européenne sans que cela ne soulève l’indignation générale est une preuve du glissement moral de notre époque.

Il est urgent que les autorités israéliennes exigent des réponses du gouvernement grec, et que les ministères concernés, en Israël comme dans la diaspora, mettent en place un système d’alerte renforcé pour tous les voyageurs israéliens. Il ne s’agit plus d’un cas isolé. Il s’agit d’une campagne d’intimidation de plus en plus structurée.

Et pendant ce temps, certains continuent d’appeler au boycott d’Israël… tout en se gardant bien de dénoncer l’agression de gamins en vacances. Le silence des ONG « humanitaires », promptes à dénoncer un checkpoint à Hébron mais bien muettes quand un adolescent se fait tabasser à coups de pied derrière un van, en dit long sur leurs motivations.

Que des adolescents israéliens doivent se cacher comme des fugitifs dans une station balnéaire européenne pour avoir voulu sortir danser est un signal d’alarme. Non, ce n’est pas « juste une bagarre ». C’est un symptôme d’une haine profondément enracinée, alimentée par une propagande virale et décomplexée. Et cela ne passera pas.

🔗 Pour en savoir plus sur les agressions antisémites à l’étranger :
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
https://infos-israel.news/category/israel/
https://alyaexpress-news.com/
https://rakbeisrael.buzz/

📚 Lien vers l’article sur l’antisémitisme contemporain sur Wikipedia

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