Avec cette récente décision, Mahmoud Abbas tente de se débarrasser de son image de leader corrompu. Ce sera difficile pour lui de réparer les dégâts. L’opinion publique palestinienne n’oubliera pas que c’est lui qui a approuvé la hausse de salaire inhabituelle de Hamdallah et de ses ministres, enfreignant la loi palestinienne, afin d’acquérir leur loyauté et de fermer les yeux sur sa corruption et celle de ses deux fils, qui est bien connu dans les territoires.
Les associés d’Abbas ont affirmé que cette décision résultait :
1 – De la dure crise financière subie par l’Autorité palestinienne
2 – Du fait de la cessation de l’aide financière américaine
3 – Du refus de l’Autorité palestinienne d’accepter des impôts de l’argent d’Israël une fois qu’Israël aurait déduit la somme versée par l’Autorité palestinienne adresse mensuellement aux familles des shahids et des terroristes dans les prisons israéliennes.
Le président de l’Autorité palestinienne veut apparaître comme s’il «resserrait sa ceinture», car l’Autorité palestinienne se dirige vers une grave crise économique.
La décision précipitée d’Abbas montre qu’il est soumis à une forte pression et qu’il est confus. La colère dans la rue palestinienne continue de monter à la suite des récents événements survenus dans le mont du Temple et dans le quartier de Wadi al-Hummus, où Israël a rasé des bâtiments illégaux. Les chefs des forces de sécurité palestiniennes estiment que ces zones sont au bord d’une explosion qui pourrait également se retourner contre les dirigeants de l’Autorité palestinienne.
Mahmoud Abbas devra prendre des mesures sérieuses pour convaincre le public palestinien qu’il n’est pas corrompu. Cependant, il a déjà manqué le bus et il entrera dans l’histoire palestinienne en tant que dictateur corrompu qui a créé des dissensions au sein de la société palestinienne et n’a jamais rien obtenu dans la lutte contre Israël.