Au cours des 12 dernières années, Abbas a passé des centaines d’heures à converser avec les présidents et les secrétaires d’État aux Etats Unis, mais il semble qu’avec la nouvelle administration Trump, la victimisation pathologique des palestiniens, reste sans réponse de la part de Trump qui n’a pas répondu jusqu’à présent.
« L’équipe de transition de Décembre a refusé de rencontrer des responsables palestiniens selon un officiel à Washington, et a rejeté la réunion après son investiture le 20 Janvier » a déclaré Saeb Erekat, qui est responsable des contacts avec les Etats-Unis dans l’Autorité palestinienne.
D’autres conseillers ont dit que Abbas a essayé d’organiser une conversation téléphonique avec Trump après l’élection, et de nouveau, proche du moment de la prestation de serment en tant que président, il n’a pas reçu de réponse à sa demande.
La Maison Blanche n’a pas répondu, non plus, à la lettre envoyée le mois dernier par le Président de l’Autorité, exprimant sa préoccupation au sujet de la possibilité de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem.
Erekat, dont les liens avec les États-Unis sont maintenant limités seulement au consulat américain à Jérusalem, a été cité comme disant : « Nous leur avons envoyé des lettres, des messages texte et ils n’ont même pas prit la peine de nous répondre ».
En revanche, Trump a parlé avec Netanyahu à deux reprises, le lendemain de sa victoire aux élections et deux jours après la prestation de serment. Il le rencontrera à Washington le 15 Février.
Abbas et ses collaborateurs ont pris soin dans leur réponse jusqu’à maintenant de ne pas en parler, et de ne pas aggraver la situation avec les déclarations publiques, mais ils ont aussi appelés à « retenir » la construction israélienne en Judée-Samarie.
« La politique étrangère du gouvernement américain ne sait pas encore, en dehors de son soutien évident pour Israël, que que rien ne peut être fait sans les Palestiniens », a déclaré l’un de ses conseillers de Mahmoud Abbas.
La Maison Blanche a démenti cette semaine que la nouvelle administration n’a pas l’intention de gérer tous les contacts avec l’Autorité palestinienne.