(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

Un développement majeur au sein de l’Autorité palestinienne : le dirigeant Mahmoud Abbas a son premier adjoint et successeur officiel. Hussein Al-Sheikh, 65 ans, proche collaborateur d’Abou Mazen, a été nommé vice-président du comité exécutif de l’OLP et vice-président de la Palestine (de nouveaux postes qui n’avaient jamais existé auparavant).

Les ennemis d’Alsheikh le qualifiaient de « porte-parole de l’occupation » en raison de ses liens étroits avec Israël. Le début de sa biographie politique est le même que celui de tous les hommes politiques palestiniens. Né à Ramallah de parents réfugiés palestiniens, il a rejoint le Fatah dans sa jeunesse et a passé sa première jeunesse (de 18 à 29 ans) dans une prison israélienne. Il n’a pas personnellement participé aux attentats terroristes et a été libéré en 1989.

Après les accords d’Oslo et la création de l’Autorité palestinienne, Alsheikh a été promu colonel dans les services de sécurité palestiniens et, en 2007, nommé chef de liaison avec l’armée israélienne. Au fil du temps, il est devenu le conseiller de confiance d’Abou Mazen et est resté responsable des relations avec Israël, grâce à quoi il a reçu une énorme ressource corrompue – toutes les demandes de travailleurs et autres permis d’entrée en Israël passaient par ses mains.

Hussein Alsheikh se qualifie de pragmatique, ne croit pas à la possibilité de créer un État palestinien dans un avenir proche et préconise de « travailler dans les conditions existantes ». Il est connu en Israël et aux États-Unis comme l’homme politique le plus modéré et le plus raisonnable, mais dans les territoires palestiniens, il est connu comme un fonctionnaire corrompu et effronté qui profite du sort de son peuple.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Comme le note l’AP , Alsheikh est extrêmement impopulaire au sein de l’Autorité palestinienne et son élection à la présidence n’est « pas garantie ». Mais cette nomination va désormais aider Abou Mazen à démontrer sa bonne volonté en faveur d’une coopération pacifique et la capacité de l’Autorité palestinienne à devenir une alternative efficace au Hamas à Gaza.