Le journaliste Avishai Grinzeig (i24NEWS) a évoqué ce dimanche une hypothèse inattendue concernant le téléphone retrouvé il y a six jours en mer et présenté comme appartenant à l’ancienne procureure militaire en chef (פצ »רית), récemment impliquée dans une affaire sensible.
Selon lui, il est possible que ce téléphone ait été “dupliqué” ou “placé volontairement” par la police, afin d’observer d’éventuelles tentatives de falsification ou d’entrave à la justice.
« Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle a sa logique », a précisé Grinzeig. Il explique que la police n’a jamais accusé l’ex-procureure de destruction de preuves, probablement parce que le téléphone original avait déjà été récupéré depuis longtemps. Dès lors, l’appareil retrouvé en mer pourrait, selon lui, avoir servi à un test de comportement : vérifier si la suspecte ou son entourage chercheraient à intervenir une fois le téléphone “retrouvé”.
Cette théorie permettrait de répondre à plusieurs zones d’ombre qui ont suscité de nombreuses interrogations ces derniers jours :
comment un téléphone aurait-il pu survivre six jours dans l’eau salée sans aucune corrosion ? Pourquoi les plongeurs n’auraient-ils pas réussi à le localiser plus tôt ? Et pourquoi la confirmation policière de l’identité de l’appareil est-elle survenue presque en même temps que la libération de Yifat Tomer-Yerushalmi de garde à vue ?
Autant de coïncidences qui, selon Grinzeig, « méritent d’être posées, même sans conclusion définitive ».
Le journaliste insiste toutefois sur un point essentiel :
« Ce n’est qu’une hypothèse journalistique, pas une information confirmée par la police ni par aucune autorité officielle. »
À ce stade, aucune communication formelle n’a été publiée par la police israélienne au sujet de cette version des faits.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés
