Le 6 octobre, trois hommes ont été mis en examen pour tentative d’assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste et écroués. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat déjoué dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre à Paris, dans le XVIe arrondissement, après la découverte de bonbonnes de gaz aspergées d’essence dans un immeuble de la rue Chanez. Par chance, le dispositif de mise à feu — bien qu’actionné à trois reprises — n’a pas marché.

Parmi eux, Aymen B, fiché S connu pour son prosélytisme pro-Daech, et Amine A, tout deux connu par les CRS qui en novembre 2016 ont été arrêtés sur la bande d’arrêt d’urgence de la N 118 pendant leur prières. L’un d’eux est lié au groupuscule islamiste radical Forsane Alizza (les Cavaliers de la fierté), dissous en 2012 et dont les membres ont été jugés en 2015.

Amine A. surnommé le gendarme car il avait déposé un dossier pour intégrer l’arme, mais a échoué à rejoindre la gendarmerie. Il rencontre par la suite un autre complice Mohamed Achamlane : « Je lui ai fait croire que j’étais gendarme de profession […] mais que j’épousais totalement sa cause. »

Il est désormais incarcéré, soupçonné d’avoir voulu faire sauter un immeuble pour des raisons qui demeurent encore inconnues. Il conteste les accusations selon le Parisien.