En 2016, le tribunal de district de Nazareth avait annulé un appel d’offre pour l’achat de maisons par un groupe de familles arabes de la région qui avait à l’époque entraîné des manifestations parmi la population de la ville.
Mais aujourd’hui la Cour Suprême avec le soutien de la gauche israélienne condamnant les idées « racistes et nationalistes » de certains habitants de Afoula et accorde un tel quartier.
Parmi ces habitants, et gens en colère, il y a aussi le père de Shelly Dadon qui a été tuée par un arabe de 17 coups de couteau. Yaakov Dadon s’est exprimé suite à l’accord de ces maisons arabes :
« Ma file Shelly Dadon hy, a été assassinée en 2014 par un chauffeur de taxi arabe israélien avec dix-sept coups de couteau. Et voici qu’on nous poignarde une nouvelle fois en leur construisant un quartier entier dans notre ville ! Et ensuite, ce seront d’autres familles, puis une mosquée, et une école. Jusqu’où irons nous ? Nous allons en arriver à ce qui se passe à Nazareth Illit : les Arabes s’installent et les Juifs quittent… «
Il n’est pas le seul à condamner une telle décision de la Cour Suprême, l’adjoint au Maire en fait aussi partie :
Shlomo Milihaï : « Afoula est une ville juive et le restera… Je ne laisserai pas ma ville devenir une ville à population mixte. Personne ne me donnera de leçons sur ce qu’est la coexistence. Les Arabes sont nos voisins et le resteront. Nous respectons tout le monde mais nous ne permettrons pas une intrusion dont l’unique objectif est de modifier le caractère juif de la ville. C’est ma vérité, celle des habitants d’Afoula comme ce fut celle de Ben Gourion et de Begin. Nous pouvons tout à fait vivre en bonne coexistence si chacune des communautés vit dans ses propres localités… Tous les kibboutzim des alentours votent à gauche, mais aucun d’eux n’acceptent que des Arabes viennent habiter chez eux ! »
Itaï Cohen qui fait parie du comité d’habitants a dit : « Notre ville n’est pas prête à devenir mixte. Ce n’est pas du racisme mais une lecture réaliste de la situation. Afoula est une petite ville avec de nombreux problèmes et ce n’est pas la peine de rajouter en plus une risque de conflit judéo-arabe. Si un groupe de familles arabes s’installent dans ce nouveau quartier, des familles juives vont quitter et le mouvement n’ira qu’en s’accentuant ».